Ce rapatriement est le plus important depuis trois mois, une semaine après que la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour avoir refusé de renvoyer deux femmes détenues en Syrie.
La France a rapatrié 40 enfants et 15 femmes des camps gérés par les Kurdes en Syrie qui détenaient des membres de la famille de militants présumés de l’EIIL (EIIL), a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.
Quinze enfants ont été confiés à des services de garde d’enfants, tandis que les filles ont été transférées aux autorités judiciaires, a indiqué jeudi le ministère.
« La France exprime sa gratitude pour la coopération des autorités locales qui a rendu possible cette opération », a indiqué le ministère.
Selon des estimations antérieures de groupes de défense des droits, certaines femmes et enfants pourraient rester dans le camp après l’opération de rapatriement de jeudi, qui fait suite à une mission similaire. Juillet.
Depuis la chute de l’EIIL en 2019, certains pays occidentaux ont rapatrié leurs citoyens.
Mais le gouvernement français a longtemps refusé d’autoriser le rapatriement massif de centaines d’enfants français détenus dans des camps sous contrôle kurde.
Avant juillet, la France avait donné la priorité au retour des détenus après une série d’attentats, dont les attentats de Paris de 2015 qui avaient fait 130 morts.
Mais le dernier retour est l’un des plus importants depuis trois mois et intervient une semaine après qu’une Cour européenne des droits a condamné la France pour avoir refusé de renvoyer deux femmes détenues en Syrie.
En septembre, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que la France devait reconsidérer les demandes de rapatriement de deux Françaises qui se sont rendues en Syrie pour rejoindre l’EIIL.
Il y avait aussi des demandes pour les enfants qu’ils avaient là-bas.
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