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BNP Paribas porte plainte en France pour financement des énergies fossiles

BNP Paribas porte plainte en France pour financement des énergies fossiles

  • First World c. Commercial Bank – Plainte
  • Le procès est fondé sur la loi qui renforce les devoirs de l’entreprise
  • Pour le BNP, la transition écologique n’est qu’une « voie viable »

PARIS (Reuters) – Trois groupes climatiques se préparent jeudi à poursuivre BNP Paribas, la plus grande banque de la zone euro, au motif que ses prêts aux grandes sociétés pétrolières et gazières violent une obligation juridiquement contraignante de garantir ses activités. Ne pas nuire à l’environnement.

Les trois groupes de défense – Oxfam, Friends of the Earth et Notify Affair – ont déclaré dans un communiqué que la poursuite vise à amener le prêteur français à arrêter et à quitter le financement des combustibles fossiles, dans ce qu’ils ont appelé une première mondiale contre une publicité. Banque.

« BNP Paribas continue d’écrire de nouveaux chèques en blanc aux plus grandes entreprises d’énergie fossile sans poser aucune condition pour une transition écologique sans pétrole ni gaz », a déclaré Alexandre Boydatz, chargé de plaidoyer pour Oxfam France.

Dans une déclaration envoyée à Reuters, la BNB a déclaré qu’elle regrettait que les groupes de défense aient choisi le litige plutôt que le dialogue et qu’elle ne puisse pas arrêter immédiatement tout financement des combustibles fossiles.

« Nous sommes convaincues que la transition écologique est la seule voie viable pour l’avenir de nos économies », a-t-elle déclaré.

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« Nous sommes concentrés sur notre sortie des énergies fossiles, en accélérant le financement des énergies renouvelables et en accompagnant nos clients, sans qui la transition ne peut se faire. »

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L’activisme juridique est un mouvement de plus en plus populaire pour les militants qui cherchent à pousser les entreprises à accélérer la transition vers une économie à faible émission de carbone et à demander des comptes aux retardataires.

L’Accord de Paris sur le changement climatique fixe l’objectif de limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5°C – un objectif qui semble bien loin, Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) Il a dit l’année dernière.

L’affaire contre BNP fait partie d’un certain nombre d’attaques judiciaires en cours, visant différentes lois et organisations allant de la filiale néerlandaise d’Air France-KLM à Shell, TotalEnergies et même l’État français.

Il s’appuie sur une loi française adoptée en 2017 qui impose aux entreprises d’élaborer des plans dits de vigilance environnementale. Aucun tribunal en France n’a encore contraint l’entreprise à changer ses habitudes sur la base de cette loi.

Une décision tant attendue dans une affaire similaire contre TotalEnergies (TTEF.PA) – un client majeur de la BNP – est attendue en début de semaine prochaine.

Les trois ONG ont déclaré que leur approche juridique contre BNP s’inspire d’un procès historique aux Pays-Bas contre Shell (SHEL.L), qui en 2021 a été contraint par un tribunal néerlandais de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre pour ses opérations mondiales. S’aligner sur les évaluations climatiques fondées sur la science.

Les groupes affirment que même si la BNP ne finance pas directement de tels projets, son extension générale de crédit lui permet de faire des déclarations respectueuses du climat, comme rejoindre la Net Zero Banking Alliance, tout en soutenant des projets potentiellement nuisibles chez ses clients bancaires.

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(Couverture) Par Mateo Rosemin et America Hernandez à Paris; Reportage supplémentaire de Simon Jessop à Londres; Montage par Matthew Lewis

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