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Un sympathisant néo-nazi français a été condamné à 2 ans de prison pour avoir prétendument visé la flamme olympique.

PARIS (AP) — Un sympathisant néo-nazi français a été condamné à deux ans de prison pour profération de menaces en ligne et est soupçonné de vouloir viser le relais de la flamme olympique, ont annoncé samedi les autorités.

Un homme de 19 ans a été reconnu coupable à l’issue d’un procès rapide dans la nuit de vendredi pour avoir partagé des instructions de fabrication de bombes sur les réseaux sociaux, publié des menaces de haine et de mort et publié des informations personnelles, a indiqué le parquet de Paris dans un communiqué. Mettre les gens en danger.

L’homme – qui a été arrêté mercredi matin à son domicile en Alsace, dans l’est de la France – dirigeait un groupe sur la chaîne de médias sociaux Telegram appelé « Secte aryenne française ».

Le parquet a précisé que ses propos présumés, qui ont donné lieu à une enquête de son unité dédiée à la lutte contre la haine en ligne, ne visaient pas spécifiquement les Jeux olympiques de Paris, qui débutent vendredi par une cérémonie d’ouverture sous haute sécurité.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Dormanin, a déclaré mercredi que la police antiterroriste avait arrêté l’homme, qu’il soupçonnait d’être un sympathisant néonazi et « à un moment donné, apparemment, de vouloir intervenir lors du relais de la flamme ».

Avant le début des jeux, des mois de voyages à travers la France et les territoires français d’outre-mer touchent à leur fin.

Dharman, qui restera intérimaire au ministère de l’Intérieur jusqu’à ce qu’un nouveau gouvernement soit formé après les élections parlementaires du début du mois, a déclaré que le suspect avait déjà été signalé par la police pour « ses opinions d’extrême droite, qui peuvent être décrites comme néo-nazies ». « .

« Nous savons qu’il souhaitait s’en prendre à des cibles politiques ou à des personnes issues de l’immigration », a-t-il déclaré.

45 000 policiers et gendarmes, ainsi qu’une force militaire de 10 000 hommes patrouillent dans les rues et les sites de la région parisienne et assurent d’autres tâches de sécurité dans le cadre de l’opération de sécurité de la capitale française pour ses premiers Jeux Olympiques depuis un siècle.