Cinq membres de la zone euro devraient imposer des mesures budgétaires correctives aux coupables d’ici la fin de l’année. Cela s’annonce déjà comme une bagarre de petits pains.
La situation en France est particulièrement mauvaise, où même avant la chute du dernier gouvernement, il n’existait aucun plan crédible pour réduire le déficit nécessaire. Les propositions avancées par l’actuel gouvernement intérimaire sont également largement considérées comme trop faibles.
C’est encore moins probable si la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, qui a remporté le plus de sièges lors des dernières élections françaises, parvient à former un gouvernement. La France a enfreint à plusieurs reprises les règles en matière de déficit dans le passé, mais n’a encore fait l’objet d’aucune sanction.
En théorie, les pays soumis à ces mesures pourraient se voir infliger une amende allant jusqu’à 0,05 % du PIB – dans le cas de la France, 135 milliards de dollars (106 milliards de livres sterling) – mais aucun État n’a encore subi cette sanction.
Les menaces de retirer les gouvernements fautifs des programmes de rachat d’obligations de la Banque centrale européenne (BCE) semblent tout à fait creuses. Que va faire la BCE ? S’asseoir et regarder la monnaie unique se déchirer à nouveau alors que les marchés testent leur détermination à la détruire ?
Il va sans dire que la France, deuxième économie européenne, ne s’y conformera pas.
Une fois de plus, tout le monde connaît la volatilité unique de l’union monétaire européenne. Les États membres refusent d’adhérer à un niveau de rigueur budgétaire favorable à l’unité monétaire.
Le chéquier allemand annulera-t-il définitivement la fraude financière des partenaires allemands de la zone euro ?
À un moment donné, la patience de Berlin va se briser. L’euro a déjà survécu à plusieurs expériences mortifères, il serait donc insensé de présenter la crise imminente comme une tentative de briser l’échine du chameau.
Nul doute que les hauts responsables de la monnaie unique trouveront le moyen de redonner de l’éclat.
Ici, en Grande-Bretagne, nous sommes aujourd’hui hors de portée du pouce financier de l’Europe. Tout au plus, les pratiques du Conseil ne sont rien d’autre qu’un simple étalon pour mesurer notre propre indépendance financière.
Lequel d’entre eux nous choisissons est une tout autre affaire. Vous ne pouvez contourner les règles que jusqu’à un certain point avant de les contourner.
« Amateur de café. Gourou du voyage. Maven zombie subtilement charmant. Lecteur incurable. Fanatique du Web. »
More Stories
Au fil des jours, l’Arizona, étroitement divisé, reste un « entre-deux »
Voici qui mène les principaux champs de bataille des élections de 2024
« Nous ne sommes pas un vaisseau pour les plans des dictateurs en herbe. »