Dakarinfo

Obtenez toutes les dernières nouvelles et rapports sur la FRANCE ici Manchettes, politique et culture françaises sur la chaîne d'information

CH – Nouvelles modalités de travail domestique pour les travailleurs frontaliers avec la France

CH – Nouvelles modalités de travail domestique pour les travailleurs frontaliers avec la France

Cet accord s’inscrit dans le cadre d’accords antérieurs3le travail transfrontalier à domicile est autorisé jusqu’à 40 % du total des jours de travail annuels sans affecter votre ancien statut fiscal sur le revenu. Pour un salarié français résident fiscal chez un employeur suisse, la convention prévoit :

  • Pour les cantons suisses visés par l’Accord sur les travailleurs frontaliers de 1983 (Berne, Soleure, Bâle, Vaud, Valais, Neuchâtel et Jura), les impôts des personnes physiques peuvent continuer à être perçus dans le pays de résidence, c’est-à-dire la France.
  • Pour tous les autres cantons suisses (par exemple Genève et Zurich), l’impôt sera prélevé sur les jours travaillés en Suisse, où est basé l’employeur.

La définition du « travail à domicile » inclut les déplacements professionnels effectués par un salarié à la demande de l’employeur – soit dans son pays de résidence (c’est-à-dire la France, pour les passagers arrivant en Suisse), soit dans tout pays autre que la Suisse et la France – à condition que ces voyages ne dépassent pas 10 jours dans la Sunna. Ces 10 jours doivent être pris en compte dans la limite totale de 40 pour cent.

Article supplémentaire4 La convention de double imposition détaille les obligations de déclaration de l’employeur, notamment :

  • Informations sur les employés (noms/date de naissance, code postal de résidence) ;
  • L’année au cours de laquelle la prime a été gagnée ;
  • Nombre de jours ou pourcentage de travail à domicile ;
  • Montant total du bonus payé.

Pour la Suisse, cette information est exigée de tous les employeurs suisses ayant des salariés résidant en France, quel que soit le canton concerné. Elle doit être déposée par voie électronique auprès des autorités du pays de résidence de l’employeur au plus tard le 30 novembre suivant l’année du paiement du salaire. Des informations seront ensuite échangées au niveau de l’État.

READ  Pour préserver la langue française, la politique québécoise doit favoriser le brassage linguistique