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Cannes (France) (AFP) – Un documentaire survolté sur David Bowie a ravi les fans du Festival de Cannes qui est un millésime pour les mélomanes.
« Moonage Daydream » du réalisateur de documentaires américain Brett Morgan est une tournée puissante à travers la créativité audacieuse d’une icône pop qui a influencé la musique rock comme peu d’autres.
Ce n’est pas le seul document musical du festival, qui a également créé « Jerry Lee Lewis: A Trouble in the Mind » sur une légende du rock ‘n’ Roller.
Le film a été réalisé par Ethan Coen, la moitié du duo de réalisateurs bien-aimés de Coen.
Les deux documents évitent les têtes de parole expertes au profit d’une expérience plus complète.
« Je me fiche de ce que disent les experts », a déclaré Quinn à l’AFP lors du festival.
« Jerry Lee est un artiste, donc je veux voir la performance – pas ce que certains experts en pensent. »
‘Très créatif’
Au moment de sa mort en 2016, Bowie avait vendu plus de 100 millions de disques, de son premier single, Space Oddity, à son dernier album, Blackstar, sorti quelques jours avant sa mort.
Il y avait une grande richesse de clips, d’enregistrements, d’interviews, d’écritures, de projections de films et d’œuvres d’art de l’artiste – cinq millions d’éléments au total – que Morgen a parcourus pour produire un mélange enchanteur de sons et d’images.
« Ce n’est pas autobiographique », a déclaré Morgan à l’AFP. « Le film est censé être chic et multicolore, et vous impressionner. »
Après avoir vu « presque toutes les photos en présence de David Bowie », a déclaré Morgan, « je suis plus en admiration devant lui aujourd’hui que jamais auparavant. »
Il y avait une tentation d’appeler simplement son film « Boy », mais il a résisté, car « il n’y a pas de Boy définitif ».
Les critiques ont afflué, avec The Telegraph décrivant Moonage Daydream comme « très imaginatif » et The Guardian, dans une critique cinq étoiles, disant que c’était « un show-stop, slasher, excentrique… un merveilleux montage festif ».
Elvis arrive
Ce n’est pas toute la musique qui arrive à Cannes, qui se prépare également pour la première mondiale mercredi d' »Elvis », la nouvelle autobiographie du maestro australien du Technicolor Baz Luhrmann.
Le film met en vedette le nouveau venu Austin Butler, avec Tom Hanks dans le rôle du tristement célèbre réalisateur, le colonel Tom Parker.
L’édition de l’année dernière a également été remplie de musique, ouvrant avec le grotesque « Annette » du duo pop de Los Angeles Sparks, avec un documentaire sur The Velvet Underground de Todd Haynes et une biographie de Céline Dion.
C’était aussi le point de départ du film d’Amy sur la courte vie tragique de la chanteuse Amy Winehouse, qui a été créée en 2015 avec des critiques élogieuses.
À plus grande échelle, c’est un âge d’or pour les documentaires musicaux alors que le genre passe de vieux films simplistes qui vénèrent des héros à des œuvres plus créatives.
Quinn a déclaré qu’il avait été stupéfait par certains documentaires récents, notamment « Back », une reconstitution minutieuse d’images de la dernière soirée des Beatles par le réalisateur du « Lord of the Rings », Peter Jackson.
« Les Beatles étaient super, a dit Quinn. Je n’en ai jamais eu assez, même si c’était sept heures. »
« Mais c’est comme n’importe quoi – des livres ou des films – il y a de bonnes choses et beaucoup de mauvaises choses. »
© 2022 AFP
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