Nous ne voyons pas cela venir dans la scène d’ouverture du film, qui montre l’enseignante Antoinette (Laurie Calamy, dont la renommée américaine « Call My Agent » a peut-être contribué à faire de ce film un distributeur américain) se transforme en robe pendant que ses élèves gardent la tête à leur bureau avant une fête Montrer des talents à l’école primaire. Ce que nous voyons est un personnage si spontané qu’elle est prête à risquer d’être vue à moitié nue par une classe pleine d’enfants.
Le père de l’un des enfants, Vladimir (Benjamin Laverny), est le beau, et après la fête qui était une fête de fin d’école, Antoinette a presque le vertige de partir en vacances avec lui. mais non. L’intermède adultère est violé par un voyage en famille dans les Cévennes. La fille d’Alice (Luis Vidal), ensorcelée par Stevenson, a supplié le voyage. Dans ce que nous comprenons comme un mouvement de signature, Antoinette réserve sa propre visite à pied.
Avec un âne, un charmant gris nommé Patrick. En la présentant à son groupe de randonneurs, elle apprit qu’aucun des autres n’avait fait le choix des ânes. Antoinette n’a aucune expérience de travail avec les animaux, aucune idée de comment faire des nœuds coulants et des chaussures de randonnée vraiment mal ajustées. (Ce sont des chaussures de basket Nike.)
De manière rafraîchissante, le film, écrit et réalisé par Caroline Vignal, ne s’appuie pas beaucoup sur l’inadéquation totale d’Antoinette à la vie extérieure; Les plans d’elle pourchassant un âne étaient heureusement brefs. Il se trouve que Patrick est une âme sœur qui forge une connexion apparemment réelle avec Antoinette. Son affinité s’exprime ouvertement lorsqu’Antoinette rencontre enfin Vladimir et sa famille : il se promène, pour la première fois, chez la femme de Vladimir.
A cette occasion, Vladimir panique. Pas assez pour l’empêcher d’emmener Antoinette dans les bois pour une dose rapide plus tard dans la nuit. Il se trouve que la femme de Vladimir, Elénore (Olivia Côte) sait tout des indiscrétions sexy de Vladimir, et la séquence dans laquelle Antoinette raconte tout sur lui pendant que Patrick hoche la tête avec des gestes passifs est assez comique Lulu.
Il ne serait pas surprenant que le voyage devienne un voyage de réalisation de soi pour Antoinette, car son voyage avec Patrick lui insuffle un nouveau sentiment d’estime de soi. Un très excitant aussi, comprenant non pas une mais deux rencontres et un lien « ce qui s’est passé » et se terminant par une autre boussole à venir. Sans une seule touche artistique, cette charmante bagatelle pourrait finalement être une comédie romantique américaine si ce n’était pas pour, eh bien, décadent. De cette façon française. En fait, une nouvelle version américaine pourrait être intéressante pour cette raison même.
Maintenant à l’affiche dans les salles.
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