TOKYO – Le Japon prévoit de rejeter plus d’un million de tonnes métriques d’eau radioactive traitée de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi dans l’océan Pacifique, un processus qui devrait commencer cet été et se poursuivre pendant trois décennies ou plus.
Pendant des années, l’eau contaminée – l’équivalent de plus de 500 piscines olympiques – a été stockée dans de grands réservoirs métalliques près de l’usine, le site de l’une des pires catastrophes nucléaires de l’histoire. Mais le Japon manque d’espace pour construire plus de réservoirs pour absorber les eaux souterraines polluées et les eaux de pluie qui pénètrent encore sur le site.
La libération imminente est devenue hautement politisée par les pays voisins, dont la Corée du Sud et la Chine. Les industries de la pêche et de l’agriculture de Fukushima s’inquiètent également des atteintes potentielles à la réputation de ses produits, qui portent toujours la stigmatisation de l’exposition aux radiations.
Le public japonais est divisé sur le plan, et beaucoup restent méfiants envers le gouvernement et la Tokyo Electric Power Company (TEPCO), qui a été critiquée pour avoir minimisé les mauvaises nouvelles sur la gravité de la catastrophe dans les premiers jours.
L’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Agence internationale de l’énergie atomique, a publié le 4 juillet son rapport final donnant le sceau d’approbation aux plans du Japon. Son directeur général, Rafael Grossi, se rend à Fukushima, à Séoul et dans les pays insulaires du Pacifique pour annoncer les résultats et répondre aux préoccupations.
Voici ce qu’il faut savoir sur la décharge à venir.
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