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Élections françaises : les candidats à la troisième place se retirent pour repousser l’extrême droite

Élections françaises : les candidats à la troisième place se retirent pour repousser l’extrême droite

source d’images, Belles photos

légende, Le premier tour des élections du dimanche 30 juin a donné lieu à des centaines de scrutins à trois.

  • auteur, Hugh Schofield
  • action, Correspondant parisien

Le délai de déclaration aux élections françaises s’est achevé mardi, avec un grand nombre de candidats de gauche et du centre se tenant à l’écart pour tenter de repousser le Rassemblement national (RN) d’extrême droite.

Les partis avaient jusqu’à 18h00 heure locale (17h00 GMT) pour enregistrer leurs candidats au deuxième tour des élections législatives de dimanche.

Bien qu’aucune liste officielle n’ait encore été publiée, les médias français ont rapporté que 214 à 218 candidats arrivés en troisième position avaient abandonné leurs circonscriptions respectives. Cela signifie qu’il y aura 108 courses à trois sur 300.

À l’exception de deux circonscriptions où quatre candidats se sont qualifiés, il y aura des élections à double sens.

Le parti de Marine Le Pen a remporté une large victoire au premier tour dimanche dernier, avec environ 33 % des voix.

Une large coalition de gauche arrive en deuxième position, suivie par les centristes du président Emmanuel Macron.

Mais les chances de Mme Le Pen de remporter une majorité absolue sur les 577 sièges de l’Assemblée nationale ont été anéanties par les tactiques d’obstruction des opposants de son parti.

Le Nouveau Front populaire (NPF) de gauche – qui regroupe tout le monde, des sociaux-démocrates de centre-gauche aux anticapitalistes d’extrême gauche – a donné pour instructions à tous ses candidats à la troisième place de se retirer et un RN centriste doit récolter les faveurs des anti-capitalistes. -vote contre le cambriolage.

Le NPF aide deux hauts députés pro-Macron, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Dormanin, à remporter des circonscriptions en Normandie et dans le Nord.

Au lieu de cela, un candidat pro-Macron a été déployé pour aider l’extrême gauche François Ruffin à vaincre le candidat RN à Amiens, dans le nord du pays.

Le président et premier ministre du RN, Jordan Bartella, 28 ans, a dénoncé ces arrangements comme le fruit d’une « coalition du respect » entre des partis jusqu’ici à couteaux tirés.

Les instructions du bloc centriste de Macron aux candidats sont plus vagues que celles du NPF.

Même si Macron et le Premier ministre Gabriel Attal ont appelé à un « non au RN », certains dans son camp estiment que l’élément d’extrême gauche du NPF rend le NPF tout aussi peu attrayant.

De hautes personnalités comme le ministre des Finances Bruno Le Maire et l’ancien Premier ministre Edouard Philippe – tous deux originaires du centre droit – refusent de donner l’instruction de voter formellement contre le RN.

Marine Le Pen a toutefois semblé nuancer ce point mardi, affirmant qu’une majorité plus petite serait suffisante, à condition qu’elle ne soit pas trop en dessous du seuil des 289 membres.

S’exprimant à la radio française, il a déclaré que gagner environ 270 délégués permettrait à son parti de s’ouvrir aux députés individuels d’autres groupes dans l’espoir de les persuader de parvenir à un accord.

« Nous allons leur dire : ‘Etes-vous prêts à participer avec nous à la nouvelle majorité ? Etes-vous prêts à voter la motion de confiance ? Etes-vous prêts à voter le budget ?' », a-t-elle déclaré.

Il a cité une section du Parti républicain conservateur, qui a obtenu dimanche 10 % des suffrages, ainsi que des députés indépendants de droite et de gauche.

Si le RN obtient dimanche la majorité absolue, le président Macron demandera à Bartella de former un gouvernement – ​​et entamera alors une période tendue de « coopération » entre les deux rivaux politiques.

Selon la Constitution française de la Ve République, le pouvoir passera de Macron au cabinet du Premier ministre car « le gouvernement décide et conduit la politique de la nation ».

Cependant, M. Macron cherchera probablement à conserver ses pouvoirs dans les secteurs de la politique étrangère et de la défense, qui ont été la chasse gardée de l’Elysée lors de cohabitations passées par rapport au précédent – ​​et non au libellé même de la constitution.

« Quand vous voulez faire face aux résultats d’une élection en nommant vos gens à des postes, c’est là que ça s’arrête. [the government] « La mise en œuvre des politiques demandées par le peuple français… J’appelle cela un coup d’État administratif », a-t-il déclaré.

« Je crois que ce ne sont que des rumeurs », a-t-il ajouté.