Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré mardi que les négociations internationales sur les activités nucléaires de l’Iran avançaient trop lentement pour aboutir à un accord « dans un délai réaliste ».
Le Drian a déclaré au Parlement français que les discussions à Vienne étaient « en cours, mais de notre point de vue, elles sont très lentes et lentes ».
« Il y a un besoin très urgent sur cette question en raison des actions de l’Iran et du déroulement de son programme nucléaire », a-t-il ajouté.
Lundi, un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les efforts de « toutes les parties » pour relancer l’accord nucléaire de son pays en 2015 avec les puissances mondiales avaient donné lieu à « de bons progrès » lors des pourparlers de Vienne.
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Les négociations pour sauver l’accord nucléaire ont repris fin novembre après avoir été suspendues en juin lorsque l’Iran a élu un nouveau gouvernement ultra-conservateur.
L’accord de 2015 – accepté par l’Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne – offrait un allégement des sanctions à Téhéran en échange de restrictions sur son programme nucléaire.
Mais ensuite, le président américain Donald Trump a retiré unilatéralement les États-Unis en 2018 et a réimposé des sanctions sévères, incitant Téhéran à revenir sur ses engagements.
« Il y a eu de bons progrès sur les quatre questions d’abolition des sanctions, les questions nucléaires, la vérification et l’obtention de garanties » lors du dernier cycle de pourparlers, a déclaré lundi à la presse le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh.
Les États-Unis n’ont participé qu’indirectement aux pourparlers de Vienne, qui visent à ramener Washington dans l’accord et à garantir que l’Iran respecte à nouveau ses engagements.
Le Drian a semblé plus positif à propos des pourparlers vendredi, lorsqu’il a déclaré qu’ils étaient sur une « voie assez positive » tout en soulignant l’urgence de les faire aboutir rapidement.
Le lendemain, son homologue iranien Hossein Amir Abdollahian a déclaré que les deux parties étaient proches d’un « bon accord » car la France « s’est comportée raisonnablement » après avoir auparavant joué le « rôle de mauvais flic ».
La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont déclaré le mois dernier que la fenêtre d’un accord était « des semaines, pas des mois » en raison de l’enrichissement nucléaire rapide de l’Iran.
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