- Écrit par Katherine Armstrong
- nouvelles de la BBC
Le représentant de Hong Kong, Gregory Wong, et 11 autres personnes ont été emprisonnés pour leur rôle dans l'assaut contre le Conseil législatif de la ville lors des manifestations de 2019.
Wong a été condamné à un peu plus de six ans de prison, l'une des peines les plus longues prononcées samedi par le tribunal local.
Les militants Ventus Lau et Owen Chow figuraient également parmi les personnes condamnées à la prison pour leur manifestation en faveur de la démocratie.
Par ailleurs, deux journalistes ont été condamnés à une amende pour avoir pénétré illégalement dans la salle du Conseil législatif à ce moment-là.
La plupart des accusés ont été reconnus coupables d'émeute.
L’incident s’est produit en juillet 2019 et a été considéré comme un moment important dans les manifestations en faveur de la démocratie déclenchées par une loi controversée autorisant l’extradition de personnes vers la Chine continentale.
Des centaines de manifestants sont entrés dans le bâtiment, placardant des messages sur les murs et apportant des fournitures aux occupants.
Le bâtiment a été gravement endommagé, avec des photos de dirigeants politiques arrachées des murs et des meubles brisés.
Le juge Lee Chi Ho a estimé samedi que l'effraction avait causé, outre des dégâts matériels, des conséquences sociales « durables ».
« Au-delà des dégâts réels causés au bâtiment, cela avait une signification symbolique… [which was] « Il s'agit de défier le gouvernement de Hong Kong et même d'affaiblir son pouvoir », a déclaré Lee, selon l'Agence France-Presse.
Les manifestations ont conduit à une loi stricte sur la sécurité nationale, rendant illégales un large éventail d'actions d'opposition et réduisant l'autonomie de la ville. La loi autorise la Chine à exercer sa compétence sur les questions de sécurité nationale de Hong Kong dans certaines circonstances.
Pékin, qui a imposé la loi à Hong Kong, et les autorités de la ville affirment que cette loi est nécessaire au maintien de la stabilité et nient qu'elle ait affaibli l'autonomie.
Plus de 100 personnes auraient été arrêtées en vertu de la législation imposée par Pékin en 2020.
Hong Kong, ancienne colonie britannique, a été restituée à la Chine en 1997 selon le principe « un pays, deux systèmes ». Les critiques accusent le Parti communiste chinois de violer l'accord visant à accorder à la ville un haut degré d'autonomie et à maintenir ses systèmes économiques et sociaux.
Mise à jour : cet article a été mis à jour pour clarifier les détails de la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong.
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