Les congés de maladie augmentent chaque année et les autorités souhaitent réduire la pression sur les budgets de santé
Par rapport aux années précédentes, le nombre de jours de congé de maladie officiel en France a augmenté, avec pas plus de la moitié de tous les travailleurs prenant au moins un jour en 2023.
L’année dernière, 42 % des travailleurs ont pris au moins un jour de congé non férié de leur travail – et 92 % d’entre eux étaient liés à un arrêt de travail.
Caisse nationale de santé Caisse Nationale d’Assurance Maladie (Cnam) a décrit la hausse du coût des arrêts maladie comme une pression majeure sur le budget de la santé.
Les paiements publics pour les congés de maladie ont atteint 15,8 milliards d’euros en 2023 et devraient coûter 17 milliards d’euros en 2024.
La Cnam a annoncé des réformes majeures du système de congés de maladie au début du mois, dans le but de réduire les coûts.
Lire la suite : Les autorités françaises annoncent une réforme majeure des règles d’indemnisation des travailleurs en cas de maladie
Près des trois quarts de toutes les demandes d’arrêt de travail durent plus d’un mois.
Vous pouvez trouver plus de statistiques dans notre ensemble de données ci-dessous :
Comment fonctionne l’arrêt maladie en France ?
Les travailleurs du secteur privé en France ont droit à un congé de maladie payé s’ils disposent d’un certificat médical (généralement un médecin généraliste) confirmant leur maladie.
Le paiement s’effectue généralement à partir du quatrième jour de maladie, les trois premiers jours étant impayés – même si dans certaines régions, comme l’Alsace-Moselle, les cotisations patronales sont versées dès le premier jour en raison des lois locales.
Les employeurs peuvent choisir de payer dès le premier jour ou peuvent être tenus de le faire en raison de conventions collectives entre eux et les employés.
Les travailleurs reçoivent 50 % de leur salaire journalier au titre des indemnités de maladie du système de santé français, dans la limite d’un salaire brut maximum de 3 180,46 € par mois – les indemnités journalières de l’État ne peuvent donc pas dépasser 52,28 €.
En comparaison, le montant minimum de l’indemnité de maladie légale au Royaume-Uni est de 116,75 £ par semaine, qui est entièrement payé par les employeurs (bien que ce montant puisse augmenter en raison des régimes d’indemnités de maladie).
Or, ceux qui travaillent dans la même entreprise depuis plus d’un an en France privilégient leurs arrêts maladie, à hauteur de 90 % de leur salaire brut les 30 premiers jours et 60 % les 30 jours suivants. 30 jours.
Une ancienneté plus longue dans une entreprise augmente la durée d’utilisation de ce complément de 90 %, jusqu’à un maximum de trois mois (60 % de leur salaire régulier pour les trois mois suivants).
Les conventions collectives entre les représentants des travailleurs et les employeurs peuvent prolonger la durée et le montant des salaires perçus, et dans certaines régions, cela peut atteindre jusqu’à 100 %.
L’État vous accorde un congé de maladie tous les 14 jours et, à moins que vous ne souffriez d’une maladie de longue durée définie, vous ne pouvez pas recevoir plus de 360 jours d’indemnités de maladie de l’État sur une période de trois ans.
Les personnes souffrant de maladies de longue durée ont droit à des indemnités de maladie pendant une période plus longue.
Pour les fonctionnaires et autres salariés du secteur public, les règles sont différentes, certains travailleurs (selon leur service et leur ancienneté) étant rémunérés à partir du troisième jour (après 48 heures) de maladie.
Ils reçoivent un salaire complet pendant les trois premiers mois de congé de maladie, suivi d’un salaire partiel pendant les neuf mois suivants.
Lire la suite : Comment évoluent les coûts de santé en France pour les maladies chroniques ?
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