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DUBAI (Reuters) – Les Gardiens de la révolution iraniens ont arrêté plusieurs étrangers, dont le deuxième émissaire britannique, à Téhéran pour espionnage présumé tel que le prélèvement d’échantillons de sol dans des zones réglementées, a rapporté mercredi la télévision d’État.
Elle n’a pas précisé quand ils avaient été arrêtés ni s’ils étaient toujours en détention. La Grande-Bretagne a déclaré que les informations étaient « complètement fausses ».
La télévision d’État a déclaré que ces espions prélevaient des échantillons au sol dans le désert central iranien, où se déroulaient les manœuvres des gardiens de la révolution avec des missiles satellites.
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La télévision d’État iranienne a montré ce qu’elle disait être des images de Giles Whitaker et de sa famille dans le centre de l’Iran, où le diplomate britannique semblait prélever des échantillons sur le sol. La télévision a indiqué qu’il se trouvait près d’une zone où les Gardiens de la révolution effectuaient un test de missile.
« Whittaker a été expulsé de la ville après qu’il (les autorités) se soient excusés », a indiqué le reportage télévisé.
Mais un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré : « Les informations sur l’arrestation d’un diplomate britannique en Iran sont complètement fausses ». Lire la suite
Samuel Heath, porte-parole britannique des États-Unis, a tweeté : « Il (Whitacker) n’est plus en Iran ! »
La télévision d’État a rapporté que l’un des détenus est le mari de l’attaché culturel autrichien en Iran. Il n’a pas été possible dans l’immédiat de contacter des responsables autrichiens pour commenter l’affaire.
La télévision a également montré une photo d’un troisième étranger connu sous le nom de Maciej Walchack, professeur d’université en Pologne, qui a déclaré qu’il visitait l’Iran en tant que touriste.
Le reportage télévisé a diffusé des images montrant prétendument Walchuck et trois de ses collègues collectant des échantillons de terre dans une autre région après avoir visité l’Iran dans le cadre d’un programme d’échange scientifique. Elle a déclaré que la collecte d’échantillons a également coïncidé avec un test de missile dans la province de Kerman, dans le sud de l’Iran.
Les gardiens de la révolution iraniens ont arrêté des dizaines de binationaux et d’étrangers ces dernières années, principalement pour espionnage et sécurité.
Des groupes de défense des droits ont accusé la République islamique d’essayer d’obtenir des concessions d’autres pays par le biais d’arrestations sur la base d’accusations de sécurité peut-être forgées de toutes pièces. Téhéran nie avoir arrêté des personnes pour des raisons politiques.
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Écrit par Parisa Hafezi Montage par Sandra Mahler
Nos critères : Principes de confiance de Thomson Reuters.
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