Dakarinfo

Obtenez toutes les dernières nouvelles et rapports sur la FRANCE ici Manchettes, politique et culture françaises sur la chaîne d'information

Kidscreen »Archives» L’accord de coproduction entre le Canada et la France entre en vigueur

L’accord de coproduction signé entre le Canada et la France l’été dernier est officiellement entré en vigueur après avoir été ratifié par le Parlement canadien.

Le traité est entré en vigueur le dimanche 1er mai, selon Téléfilm Canada Il administre ces traités au nom du gouvernement canadien. Le traité couvre Films, télévision, services à la demande et Signé le 28 juillet 2021offrant un cadre renouvelable pour une production conjointe entre les deux pays.

Le Canada et la France sont de fréquents partenaires sur ce front depuis plusieurs décennies, avec près de 100 projets communs entre 2015 et 2020, selon Héritage Canada.

Le nouveau traité combine les précédents accords de coproduction, qui couvraient séparément le cinéma et la télévision. Il couvre « une œuvre de toute durée, fiction, film d’animation ou documentaire consistant en une série animée d’images, sonores ou non, destinée à une première diffusion, soit en salle, soit à la télévision ou sur un service de média audiovisuel à la demande. « 

Pour être admissible en vertu de la nouvelle entente, l’œuvre doit être produite conjointement par au moins un producteur de chaque partie. Un producteur d’un pays tiers peut également participer aux travaux conformément aux dispositions applicables.

Tout participant à une entreprise, autre que les producteurs, doit être ressortissant de l’un des pays coproducteurs, à quelques exceptions près. La contribution financière minimale des producteurs français et canadiens à un service de médias audiovisuels à la demande doit être de 20 % du budget total de production.

Pour les œuvres cinématographiques, la contribution financière minimale peut être réduite à 15 % du budget total de production. Celui-ci peut être ramené à 10 % du budget total de production des œuvres cinématographiques de langue française, avec l’accord mutuel des autorités administratives.

Lorsqu’il s’agit d’œuvres produites en collaboration avec un pays tiers, la contribution minimale des producteurs autres que français et canadiens est de 10 % du budget total de production.

L’entente énonce également plusieurs règles régionales quant à l’endroit où les travaux doivent être effectués.

Le tournage – ou, dans le cas d’un travail d’animation, la production – ainsi que toutes les prestations techniques associées à la production doivent avoir lieu sur le territoire des pays impliqués dans la production. Toutefois, avec l’accord mutuel écrit des autorités administratives, il peut être permis de filmer ou de produire une œuvre sur le territoire d’un pays non partie à l’histoire ou à des fins de création.

Les services techniques peuvent également être exécutés sur le territoire d’un ou de plusieurs États tiers « à condition que les producteurs prouvent que ces services ne sont disponibles dans aucun des pays coproducteurs et que la valeur de ces services n’excède pas 25 % du budget de production total de l’œuvre.

Toutes les prestations de doublage de l’œuvre doivent être réalisées, en anglais et en français, dans les pays participant à la production.

L’accord stipule que la répartition des droits au travail et des revenus est raisonnablement proportionnelle à la contribution financière de ses producteurs.

Le traité prévoit également l’obligation de distribuer ou de diffuser à la demande des œuvres de services de médias audiovisuels, sur le territoire de chaque pays coproducteur.

Les œuvres cinématographiques doivent avoir une obligation de distribution ou de diffusion de l’œuvre dans leur pays, à quelques exceptions près.

Téléfilm affirme que les projets de coproduction pour lesquels la lettre de recommandation initiale a été émise dans le cadre de l’un des accords de coproduction antérieurs avec la France doivent rester liés par les termes de ces accords pour obtenir une recommandation finale sur le statut de coproduction.

Les parties réexamineront l’accord tous les cinq ans afin d’évaluer si un équilibre général a été assuré entre leurs contributions respectives à l’œuvre produite en commun.

À partir de la lecture quotidienne

image: non gaufré