Antti Yerjunen/Nur Photo via Getty Images
Le ministre français de l'Énergie a déclaré que la France avait l'intention de construire huit nouvelles centrales nucléaires en plus des six centrales déjà annoncées, considérant qu'il est nécessaire de disposer de davantage de réacteurs pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de carbone.
Un projet de loi qui devrait être déposé prochainement reconnaît que « nous aurons besoin de l'énergie nucléaire au-delà des six premiers réacteurs sous pression européens » (EPR) annoncés par le président Emmanuel Macron début 2022, a déclaré Agnès Pannier-Runacher dans l'édition dominicale de l'hebdomadaire Tribune. Dimanche.
Panier-Runacher a déclaré que le projet de loi inclurait huit autres usines qui ont jusqu'à présent été discutées comme une « option » par le gouvernement.
En revanche, le texte n’inclura aucun objectif en matière de production d’énergie renouvelable d’ici 2030 et restera « technologiquement neutre », a-t-elle ajouté.
La France se situe au bas de l’échelle des émissions de gaz à effet de serre au sein de l’Union européenne à 27, avec environ 4,7 tonnes par habitant en 2020, selon les données de la veille climatique.
Cela est dû en partie à son parc de 57 réacteurs nucléaires construits dans les années 1970, dont certains ont nécessité des réparations longues et coûteuses ces dernières années.
« Le parc nucléaire historique ne durera pas éternellement », a déclaré Pannier-Runacher à Tribune Dimanche.
La France vise à réduire la part des combustibles fossiles dans la consommation d’énergie de plus de 60 % aujourd’hui à 40 % en 2035, ce qui nécessiterait « des constructions supplémentaires équivalentes à 13 gigawatts » d’électricité à partir de 2026, a déclaré Pannier-Runacher.
Le ministre a ajouté que cela équivaut à « la puissance de huit réacteurs EPR, sans graver de technologie particulière ».
Pannier-Runacher a suggéré que la question de la construction de plus de 14 réacteurs nucléaires soit soulevée lors des discussions avec les législateurs une fois que le projet de loi sur l'énergie parviendra au Parlement.
L'EPR de nouvelle génération d'EDF a connu des débuts difficiles.
Trois d'entre eux ont été mis en service, un en Finlande et deux en Chine, après avoir subi d'importants retards de construction et des dépassements de coûts qui ont également affecté les projets en Grande-Bretagne et en France.
Le premier EPR français, à Flamanville en Normandie, devrait devenir opérationnel pour des tests mi-2024, soit 17 ans après le début de la construction et pour un coût de 12,7 milliards d'euros (environ 260 milliards de rands), soit environ quatre fois le budget initial, a annoncé EDF en dernier lieu. mois, pour un montant de 3,3 milliards d'euros.
– Agence France Presse
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