Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dimanche qu'il avait décidé d'acquérir les « opérations souveraines » du géant technologique français Atos, criblé de dettes, et de bloquer leur participation étrangère.
Atos, qui exploite des supercalculateurs pour la dissuasion nucléaire française, qui a signé des contrats avec l'armée française et est le partenaire informatique des Jeux olympiques de Paris de cette année, est sous le choc d'une dette de près de cinq milliards d'euros.
C'est…
Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dimanche qu'il avait décidé d'acquérir les « opérations souveraines » du géant technologique français Atos, criblé de dettes, et de bloquer leur participation étrangère.
Atos, qui exploite des supercalculateurs pour la dissuasion nucléaire française, qui a signé des contrats avec l'armée française et est le partenaire informatique des Jeux olympiques de Paris de cette année, est sous le choc d'une dette de près de cinq milliards d'euros.
Ses difficultés financières ont soulevé des questions sur la cybersécurité lors de l'événement sportif phare du 26 juillet au 11 août, pour lequel l'entreprise gère 300 000 authentifications.
Le Maire a déclaré à la chaîne de télévision LCI qu'il avait envoyé ce week-end une lettre « dans le but de reprendre toutes les fonctions régaliennes d'Atos », un acte non contraignant.
Il a ajouté que cela éviterait que des opérations stratégiques « tombent sous la propriété d'acteurs étrangers ».
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Les opérations impliquées comprennent des superordinateurs, des serveurs utilisant l'intelligence artificielle et l'informatique quantique, ainsi que des produits de cybersécurité, a indiqué son bureau.
Le bureau a ajouté qu'Atos génère 900 millions d'euros (962 millions de dollars) sur un total d'actifs d'environ 11 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel et emploie 4 000 personnes, principalement basées en France.
Le gouvernement français a déjà promis un prêt de 50 millions d'euros à Atos dans le but de stabiliser l'entreprise et d'obtenir un rôle prioritaire dans la supervision de ses opérations critiques de Big Data.
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Le Maire a déclaré qu'il espérait que d'autres acteurs français se joindraient à l'État dans cette démarche. Selon son bureau, des discussions avec des groupes industriels se poursuivent depuis plusieurs semaines.
ls/imm/jj
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