PARIS (Reuters) – Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, s’est engagé jeudi à prendre des mesures supplémentaires pour maintenir les dépenses publiques en ligne avec les plans budgétaires si la croissance économique était plus faible que prévu.
Le gouvernement vise à réduire le déficit budgétaire du secteur public de 4,9 % de la production cette année à 4,4 % l’année prochaine, avant d’introduire progressivement le plafond européen de 3 % en 2027.
Mais le Fonds monétaire international et le Contrôle général des finances de la France ont soulevé des questions sur le rythme de cette réduction, même si la croissance atteint 1,4%, un taux que le gouvernement a construit sur son budget et que certains économistes jugent trop optimiste.
« Si nous n’obtenons pas le niveau de croissance que nous attendons, je suis prêt à prendre de nouvelles décisions supplémentaires en matière de dépenses publiques. C’est ma responsabilité », a déclaré Le Maire lors de la conférence Reuters Next à New York.
S’exprimant depuis Paris, Le Maire s’est dit prêt à prendre toutes les décisions nécessaires pour respecter l’objectif de déficit de 4,4% l’année prochaine si un ralentissement économique ou une crise géopolitique frappait la croissance française.
« C’est mon objectif, je respecterai mon engagement, c’est une question de crédibilité. »
Le Maire n’a pas précisé quelle forme prendrait une éventuelle décision, mais cette année, il a demandé aux ministères de dégager des milliards d’euros d’économies budgétaires imprévues pour poursuivre les plans de réduction du déficit de la France.
Pour regarder la couverture en direct de la World Arena, visitez la page d’actualités de Reuters Next : https://www.reuters.com/world/reuters-next/
(Reportage de Leigh Thomas ; édité par Daniel Wallis)
« Amateur de café. Gourou du voyage. Maven zombie subtilement charmant. Lecteur incurable. Fanatique du Web. »
More Stories
Au fil des jours, l’Arizona, étroitement divisé, reste un « entre-deux »
Voici qui mène les principaux champs de bataille des élections de 2024
« Nous ne sommes pas un vaisseau pour les plans des dictateurs en herbe. »