PARIS, 9 décembre (Reuters) – A la veille de l’échéance européenne, la France a déclaré qu’elle attendait que la Grande-Bretagne autorise près de 100 licences pour ses pêcheurs à opérer au large de Jérusalem.
Les droits de pêche ont tourmenté les négociations sur le Brexit pendant de nombreuses années et les relations entre la Grande-Bretagne et la France continuent d’être toxiques, non pas en raison de leur importance économique, mais en raison de leurs répercussions politiques des deux côtés.
Lorsque la Grande-Bretagne et l’Union européenne ont quitté le camp britannique, elles ont convenu de mettre en place un système d’autorisation pour les navires de pêche d’entrer dans leurs eaux respectives. Mais la France dit qu’elle n’a pas fourni le nombre complet qu’elle doit, tandis que la Grande-Bretagne dit qu’elle ne l’a pas fourni uniquement à ceux qui n’ont pas les documents appropriés.
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La ministre française de la Maritime, Annick Girardin, a déclaré que son gouvernement se battrait pour chaque licence.
« Personne ne devrait être bloqué sur le quai », a-t-il déclaré aux sénateurs.
Cependant, Girardin a reculé devant les menaces de représailles du gouvernement français et a déclaré vendredi que toute mesure de rétorsion serait prise au niveau européen, en fonction de la position britannique. Il s’agit de la date limite fixée par la Commission européenne à Londres pour accepter ou rejeter les demandes de licence en attente.
Il a déclaré que si l’impasse persistait, il exhorterait la commission française à intervenir en la matière par un panel de délégués britanniques et européens supervisant la mise en œuvre de l’accord commercial sur le Brexit.
En cas d’échec, la commission française fera pression sur elle pour qu’elle entame la procédure, a déclaré le ministre, ajoutant que cette décision prendra du temps.
Sur les permis manquants, 53 concernaient la pêche dans les eaux à 6-12 milles au large des côtes britanniques, dont la plupart ont été fouillées par des bateaux qui avaient remplacé d’anciens navires, et que la Grande-Bretagne ne pouvait pas prouver ses antécédents de pêche dans ses eaux.
Paris a accusé à plusieurs reprises Londres d’avoir agi de mauvaise foi et de ne pas honorer l’accord commercial post-Brexit. La Grande-Bretagne dit qu’elle valorise les accords post-Brexit.
Le mois dernier, des pêcheurs français ont temporairement assiégé le port de Calais et la liaison ferroviaire du tunnel sous la Manche pour tenter de perturber les échanges entre la Grande-Bretagne et le continent. Lire la suite
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Rapport de Richard Rire; Montage par Alison Williams, Nick McPhee et Francis Kerry
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