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La France envisage d’augmenter les impôts des grandes entreprises, rapporte Le Monde

La France envisage d’augmenter les impôts des grandes entreprises, rapporte Le Monde

Le nouveau Premier ministre français Michel Barnier envisage une augmentation temporaire de l’impôt sur les sociétés des plus grandes entreprises du pays ainsi qu’une taxe sur les rachats d’actions dans le cadre des efforts visant à combler un trou béant dans les finances publiques, a rapporté dimanche le journal Le Monde.

Pourquoi est-ce important

Barnier, qui a pris ses fonctions au début du mois, se retrouve déjà confronté à une crise budgétaire croissante, les recettes fiscales étant plus faibles que prévu et les dépenses plus élevées que prévu.

Et la crédibilité de la France sur les marchés financiers, où ses coûts d’emprunt ont grimpé en flèche et où ses partenaires de l’Union européenne sont en jeu.

En chiffres

Le journal Le Monde affirme que le budget 2025 pourrait inclure une augmentation de 8,5 points de pourcentage de l’impôt sur les sociétés pour les sociétés dont le chiffre d’affaires annuel est d’au moins 1 milliard d’euros (1,1 milliard de dollars). La taxe sera temporaire et pourrait générer 8 milliards d’euros en 2025.

D’autres mesures potentielles incluent une taxe sur les rachats d’actions.

Contexte

Le nouveau gouvernement ne dispose pas d’une majorité parlementaire et il sera difficile d’approuver le budget. Même les partis au gouvernement ne sont pas d’accord sur la question de savoir si l’augmentation des impôts est une option ou non. Le gouvernement précédent avait prévu de réduire le déficit budgétaire à 3 % du PIB d’ici 2027, mais la faiblesse des recettes fiscales et les dépassements budgétaires ont rendu cet objectif inaccessible.

Quelle est la prochaine étape

Barnier doit finaliser le projet de budget 2025 d’ici quelques jours et le remettre aux législateurs au plus tard à la mi-octobre.

Répondre

Le bureau du Premier ministre et le ministère des Finances n’ont pas pu être contactés dans l’immédiat pour commenter. (1 $ = 0,8958 euros) (Écrit par Ingrid Melander ; édité par Emilia Sithole-Matarise)

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