Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré lundi que les ministres des Affaires étrangères des signataires de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran rencontreraient cette semaine des responsables de Téhéran aux Nations Unies.
Lee Trian a déclaré qu’il espérait que la réunion créerait un rythme favorable pour le début des pourparlers bloqués sur l’accord nucléaire.
Les ministres des Affaires étrangères de Chine, de Russie, d’Allemagne, de France et de Grande-Bretagne devraient tenter de reprendre les pourparlers visant à ramener les États-Unis dans l’accord, a déclaré Le Trian.
« Nous rencontrerons sans aucun doute la réunion de la commission mixte du JCPOA dans toutes les possibilités au cours de la semaine », a-t-il déclaré aux journalistes.
Le Plan d’action global et global est un accord conclu en 2015 avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne sur le programme nucléaire de Téhéran.
L’ancien président américain Donald Trump a expulsé les États-Unis de l’accord en 2018, renforçant les sanctions contre l’Iran que Washington avait levées dans le cadre de l’accord.
Depuis lors, Téhéran s’est soustrait à bon nombre de ses obligations.
Le successeur de Trump, Joe Biden, a indiqué qu’il souhaitait revenir à l’accord, mais son administration a fait preuve de patience dans les pourparlers au point mort.
Lee Trian a déclaré aux journalistes lors d’une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies que les pourparlers n’avaient pas repris à cause de l’Iran, qui a élu un nouveau président en juin.
« Cette semaine, il est important de s’assurer que Vienne essaie de s’engager dans un mouvement positif pour relancer les pourparlers de Vienne sur le renvoi de l’Iran et des États-Unis au JCPOA », a-t-il ajouté.
Le plan actuel est de se réunir mercredi après-midi, mais l’heure n’a pas encore été confirmée, ont indiqué des ambassadeurs à l’AFP.
Le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Hossain Amir-Abdollahian, est à New York cette semaine.
Il doit avoir des entretiens bilatéraux avec ses homologues allemand, chinois, français, britannique et russe. Ils sont tous parties à l’accord nucléaire iranien.
Aucune rencontre n’est prévue avec le secrétaire d’État américain Anthony Blingen.
Le Premier ministre israélien Naphtali Bennett a promis au président américain Joe Biden à la Maison Blanche le mois dernier qu’il ne ferait pas campagne publiquement contre les efforts de Washington pour annexer l’Iran à l’accord de 2015. Il s’est éloigné du prédécesseur de Bennett, Benjamin Netanyahu, qui a fait campagne vigoureusement contre le JCPOA et a accepté l’appel à s’adresser à une session conjointe du Congrès, où il a battu les législateurs contre l’accord en 2015, exacerbant un fossé déjà croissant entre Israël et la démocratie américaine. Fête.
Bennett, cependant, a clairement indiqué qu’il s’opposait à un retour à l’accord nucléaire.
Les responsables israéliens ont averti qu’ils étaient prêts à s’occuper militairement du programme iranien si nécessaire.
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