Le 24 août, Durov a été arrêté à son atterrissage à Paris, provoquant une onde de choc dans le monde entier. Son arrestation fait suite à une enquête de plusieurs mois sur la réticence de Telegram à coopérer avec les autorités sur des questions telles que la maltraitance des enfants. Le site d’information, connu pour son engagement ferme en faveur de la vie privée, est devenu une cible aussi bien pour les criminels que pour les opposants politiques et les généraux militaires.
Un document de l’administration française consulté pour la première fois par POLITICO indique que les enquêteurs ont contacté leurs homologues européens pour confirmer qu’ils ne sont pas disposés à coopérer sur la plateforme.
« Consultés, d’autres services de renseignement français… ainsi que divers partenaires d’Eurojust, notamment la Belgique, ont partagé les mêmes constats » sur le comportement de Telegram, a confirmé le parquet de Paris dans un communiqué annonçant les charges retenues contre Durov le 28 août.
Le procureur fédéral belge a ouvert une enquête pour « l’incapacité totale de Telegram à répondre aux demandes légales », a annoncé vendredi un procureur français.
Un mois après l’arrestation, Durov a annoncé le télégramme A mis à jour sa politique de confidentialité En réponse, les adresses IP et les numéros de téléphone des criminels présumés peuvent être divulgués sur ordonnance des autorités judiciaires compétentes.
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