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Doha, 4 décembre (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron a déclaré samedi que plusieurs pays européens travaillaient à l’ouverture d’une mission diplomatique conjointe en Afghanistan afin que leurs ambassadeurs puissent rentrer dans le pays.
Les pays occidentaux ont du mal à trouver un moyen de s’engager avec les talibans depuis que les forces dirigées par les États-Unis ont mis fin à leur retrait après avoir capturé l’Afghanistan lors d’un coup de foudre en août.
Alors que les talibans s’emparaient de Kaboul, les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont fermé leurs ambassades et retiré leurs diplomates, après quoi les militants ont annoncé un gouvernement intérimaire dont les principaux membres sont sous les sanctions des États-Unis et de l’ONU.
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« Nous pensons à une organisation entre plusieurs pays européens (…)
Les États-Unis, les pays européens et d’autres pays ont été réticents à reconnaître officiellement les talibans dominés par les Pachtounes, les accusant de faire marche arrière sur le contenu politique et ethnique et les engagements à défendre les droits des femmes et des minorités.
« C’est différent d’une reconnaissance politique ou d’un dialogue politique avec les talibans (…) nous aurons une représentation dès qu’elle s’ouvrira », a-t-il déclaré, ajoutant que davantage de problèmes de sécurité étaient nécessaires.
Dans une déclaration à la suite de discussions avec les talibans il y a une semaine, il a suggéré que l’UE pourrait bientôt ouvrir une mission.
« La délégation de l’UE a souligné la possibilité d’établir une présence minimale à Kaboul, qui ne sera pas reconnue.
La France a annoncé séparément vendredi qu’elle menait des opérations d’évacuation en Afghanistan avec l’aide du Qatar et que plus de 300 personnes, majoritairement afghanes, avaient été expulsées du pays. Lire la suite
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Rapport supplémentaire par Andrew Mills Édité par William Mallard et Francis Kerry
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