PARIS, 11 mars (Reuters) – La France a connu samedi une septième journée de manifestations contre les projets impopulaires de réforme des retraites du président Emmanuel Macron, au milieu d’une série de grèves qui ont touché les raffineries, les transports publics et la collecte des ordures.
Une coalition de syndicats français espère faire pression sur le gouvernement pour faire reculer la réforme, maintenant un rare degré d’unité depuis le début du mouvement de protestation fin janvier. Jusqu’à 64 ans.
Plus d’1 million de personnes devraient prendre part à plus de 200 marches à travers le pays, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, tandis que le Sénat revient sur la réforme, avec un possible vote sur le texte à la chambre haute du parlement prévu d’ici dimanche soir. .
Les manifestations ont commencé à 10h00 (09h00 GMT) dans les rues des grandes villes dont Toulouse et Nice. Une marche à Paris doit commencer à 14 heures
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Mardi, 1,28 million de personnes sont descendues dans la rue lors de manifestations, la plus forte participation depuis le début du mouvement de protestation, selon les chiffres du gouvernement. Les syndicats estiment un total de 3,5 millions de personnes.
Les sondages montrent qu’une majorité d’électeurs s’opposent au plan de Macron.
Un porte-parole de TotalEnergies (TTEF.PA) a déclaré à Reuters que les grèves se poursuivaient dans les raffineries et les dépôts français de la compagnie pétrolière, tandis que l’opérateur ferroviaire public SNCF a déclaré que les services nationaux et régionaux seraient fortement touchés au cours du week-end.
À Paris, les ordures s’entassent dans les rues et les habitants citent une augmentation des rats, selon les médias locaux.
Le Sénat de droite, ainsi que le parti centriste de la Renaissance de Macron, doivent voter en faveur de la réforme des retraites, mais, dans ce cas, le projet de loi sera examiné par un comité mixte de législateurs des chambres basse et haute, probablement la semaine prochaine.
Si la commission adopte un texte, un vote final pourrait avoir lieu dans les deux chambres, mais à la chambre basse du parlement, où le parti de Macron est majoritaire, l’issue d’un tel vote semble encore incertaine.
« Beaucoup d’autres choses pourraient se produire la semaine prochaine », a déclaré Marylise Leon, secrétaire générale adjointe du plus grand syndicat CFDT du pays, à la radio Franceinfo. « Le texte sera-t-il voté à l’Assemblée nationale ? Il faut se mobiliser. C’est maintenant ou jamais. »
Une journée supplémentaire de grèves et de manifestations à l’échelle nationale est prévue le 15 mars.
Reportage de Tangy Salan, Forrest Grellin et Benoit van Overstraten; Montage par Mike Harrison
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