Ces zones commerciales contiennent généralement des chaînes de magasins et des magasins discount et au moins un grand magasin, principalement dans des bâtiments peu attrayants en forme de « boîte à chaussures ».
Ils disposent de leur propre parking et se trouvent généralement à quelques minutes en voiture de la ville ou de la route principale la plus proche. Ils sont généralement encombrés de panneaux, de panneaux publicitaires et de ronds-points.
Après avoir attiré d'autres commerces comme les restaurants, les cinémas et les bowlings, ils représentent désormais 72 pour cent des dépenses des Français dans les magasins, contre 15 pour cent dans les centres-villes, précise Mme Grégoire, qui a lancé en septembre un projet de remplacement. .
« Depuis 60 ans, les centres commerciaux incarnent la consommation de masse dans une société d'abondance. Ce modèle est dépassé, y compris du point de vue environnemental », déclare-t-il au Parisien.
Ils sont « souvent inesthétiques, très consommateurs d'énergie et peu soucieux de l'environnement ».
Selon lui, le défi est de « les réinventer pour les 60 prochaines années » en combinant commerces, logements, services, activités culturelles et sportives.
« Centres de la vieille ville de Morrib »
Ces zones commerciales ont été attaquées ces dernières années par le groupe Paysages de France, qui organise chaque année le « Prix France Laid », qui décerne des éloges ironiques aux villes jugées « moche » (laides).
Parmi les gagnants de l'année dernière figurait une zone commerciale près de Chavelette, dans la région des Vosges, dans l'est de la France, qui arborait « des banderoles frisant l'abus excessif ».
L'une des « conquérantes » est la porte d'entrée de Honfleur, connue comme une belle ville balnéaire normande. « Prenez des bâches, des pancartes, des banderoles, des emblèmes, des drapeaux », peut-on lire.
Les bénéficiaires précédents ont été surpris en train de faire le ménage, insiste-t-il.
Pour le sociologue Fabrice Ruffin, ces zones commerçantes sont des « centres urbains du début du XXIe siècle » par rapport aux « vieux centres-villes avec des magasins abandonnés ». Les gens n'y vont pas seulement pour faire du shopping, mais aussi pour « traîner et manger de la glace ».
Les remplacer complètement, dit-il au Monde, « risque de nier tout un mode de vie basé sur la consommation et la voiture, majoritairement des gens qui voyagent en métro et qui ne le connaissent pas ».
« Le discours et les croyances des minorités urbaines tentent de dénigrer ce moyen de consommation, mais les gens s'en soucient. »
Mettre à niveau, pas supprimer
Mme Grégoire a déclaré que le plan n'était pas de les supprimer, mais de les améliorer.
Une zone commerciale « dynamique » en milieu urbain, a-t-il dit, serait « dense et céderait la place à l'habitation », tandis qu'une zone commerciale en déclin « si elle est située dans une zone moins peuplée, pourrait être régénérée ou utilisée pour des activités industrielles ».
La France a déployé plusieurs efforts pour lutter contre la propagation des banlieues laides. En 2015, elle a adopté un projet de loi interdisant les panneaux publicitaires à l’entrée des hôtels, restaurants et stations-service des villes et villages français de moins de 10 000 habitants.
Les critiques affirment que cela n’a fait que peu de différence et qu’il est difficile à mettre en œuvre.
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