PARIS (Reuters) – La France va fournir 75 millions d’euros (83 millions de dollars) aux élevages ovins touchés par un virus à propagation rapide, a déclaré vendredi le Premier ministre Michel Barnier. Gouvernement.
Les épidémies de maladies du bétail, les mauvaises récoltes et les projets du géant laitier Lactalis de réduire ses achats de lait ont ravivé le mécontentement des agriculteurs français qui ont organisé des manifestations à grande échelle plus tôt cette année.
Le financement des élevages de moutons touchés par une nouvelle variante du virus de la fièvre catarrhale transmis par les insectes, mortel pour les moutons, les bovins et les chèvres, s’ajoute à un programme de vaccination gratuite que le gouvernement a étendu à tout le pays. Pour les troupeaux de moutons.
S’exprimant lors d’une foire aux bestiaux dans le centre de la France, Barnier a également déclaré que le gouvernement offrirait des prêts garantis pour apporter une aide à court terme aux exploitations agricoles pauvres.
Néanmoins, Barnier a réitéré que son administration s’en tient au budget car elle vise à réaliser des économies de 40 milliards d’euros.
Il a annoncé que la date limite saisonnière pour l’épandage du fumier sur les terres agricoles serait prolongée du 1er octobre au 15 novembre, en clin d’œil au mécontentement des agriculteurs face aux fortes pluies récentes et à la réglementation environnementale.
Barnier a déclaré que le gouvernement reprendrait le débat en janvier sur le projet de loi agricole, une loi élaborée en réponse aux manifestations de cette année, retardées par des élections anticipées qui ont conduit à la formation d’un gouvernement minoritaire de Barnier.
(1$ = 0,9067 euros)
(Reportage de Gus Trompis et Plantin Henold ; édité par Mark Potter)
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