Selon un nouveau document intitulé «Quand la Chine frappe à la porte de la Nouvelle-Calédonie», publié par l’Institut australien de politique stratégique, perdre ce territoire au profit de la France serait un coup dur pour la présence occidentale dans le Pacifique Sud. Pékin en bénéficiera.
Anne-Marie Brady, professeur à l’Université de Canterbury en Nouvelle-Zélande et auteur de l’article, a déclaré que la Nouvelle-Calédonie présente un « intérêt particulier » pour la Chine car il s’agit d’un « territoire stratégiquement important pour la France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis ». « .
« Une transition convenue vers une plus grande autonomie pour la Nouvelle-Calédonie devrait inclure des discussions sur ce à quoi ressemblerait une Nouvelle-Calédonie/Canucky souveraine, indépendante ou semi-autonome.[the name for the island used by the pro-independence movement] Elle se défendra contre les menaces extérieures et autres risques de sécurité », a-t-il soutenu. « La France et la Nouvelle-Calédonie doivent trouver un moyen de gérer les risques et les opportunités liés à un engagement avec la Chine. »
Pour l’instant, le français Présence militaire en Nouvelle-CalédonieAvec la Polynésie française, c’est un élément déterminant de l’empreinte de la France dans l’Indo-Pacifique. La Chine, de son côté, envisage de jouer un rôle plus important dans la région du Pacifique Sud, ce qui incite les États-Unis à réagir et à accroître leur action diplomatique.
« Les moyens militaires français sont l’un des facteurs qui modifient l’équilibre des pouvoirs dans la région Indo-Pacifique et dans le Pacifique Sud, plus particulièrement en Chine », écrit Brady. « Si la France devait perdre l’un de ses territoires du Pacifique et l’accès au vaste espace océanique qu’ils offrent, son influence et son statut mondiaux seraient considérablement diminués. Cette situation servirait les intérêts de la Chine et de la Russie.
Cet article met en lumière la lenteur avec laquelle Pékin parvient à influencer la société calédonienne, en partie grâce à la France.
Selon les recherches de Brady, Paris a décidé d’opposer son veto à une offre publique d’achat chinoise sur une mine de nickel de Nouvelle-Calédonie en 2019. Le nickel, un minéral important pour les batteries des voitures électriques, constitue la majeure partie des exportations de l’île.
Cependant, « malgré les efforts limités de la France [Chinese] En investissant dans une mine de nickel de Nouvelle-Calédonie, la Chine atteint son objectif d’accroître l’accès au nickel de Nouvelle-Calédonie. [and] Brady note qu’il a « considérablement élargi son implication dans l’économie du nickel de la Nouvelle-Calédonie ». En 2022, 62,3 % de toutes les exportations de la Nouvelle-Calédonie, dont la plupart étaient des minéraux, étaient destinées à la Chine.
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