PARIS, 8 juin (Reuters) – La France fournira 100 millions d’euros (107,8 millions de dollars) au cours de la prochaine décennie pour former les travailleurs et stimuler l’innovation dans les projets d’énergie nucléaire civile au cours de la prochaine décennie, dans le cadre d’un plan plus large visant à relancer le secteur de l’énergie en difficulté . et les ministères de l’éducation.
Après une première estimation de 100 000 nouvelles recrues d’ici 2033, le gouvernement va se doter d’un plan de décomposition des besoins de la filière nucléaire.
Le plan d’emploi, vu par Reuters, met en évidence la forte demande de travailleurs qualifiés en raison du grand nombre de centrales nucléaires, de sites de stockage de déchets et d’installations de recherche dans les régions Normandie et Auvergne Rhône-Alpes.
Une vingtaine d’emplois sont répertoriés comme particulièrement touchés par la pénurie, parmi lesquels des automaticiens, des chaudronniers, des dessinateurs, des électriciens, des techniciens de maintenance, des forgerons, des tuyauteurs et des soudeurs.
Vendredi, 42 millions d’euros du fonds national France 2030 iront au développement de programmes de formation, la région Normandie annonçant vendredi un financement supplémentaire pour la formation locale.
L’effort de formation fait suite à la décision du président français Emmanuel Macron de dépenser environ 10 milliards d’euros pour renationaliser EDF, le groupe endetté qui possède et exploite le parc nucléaire français, et de constituer une alliance nucléaire paneuropéenne.
Le rapport sur l’emploi n’a pas estimé les besoins globaux d’investissement dans la formation, mais le coût des pénuries de main-d’œuvre est que les arrêts prolongés pour maintenance chez EDF l’année dernière ont poussé la production d’énergie nucléaire à son plus bas niveau en 30 ans, entraînant une perte nette de 17,9 milliards d’euros.
L’ancien PDG Jean-Bernard Levy a blâmé le manque de travailleurs qualifiés pour ses difficultés à réparer rapidement ses réacteurs.
Environ 40 millions d’euros du budget français de la recherche iront à l’équipement de l’accélérateur national d’ions lourds de Cannes, au nord-ouest de Paris.
Trois projets d’innovation recevront 25 millions d’euros : les startups Nucleo et Naria pour développer des réacteurs rapides fonctionnant au combustible nucléaire usé, et la filiale d’EDF Nuart pour les petits réacteurs modulaires.
(1 $ = 0,9276 euros)
Montage par John Harvey
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