PARIS, 24 juin (Reuters) – Un tribunal correctionnel français a condamné jeudi la banque d’investissement Natixis (CNAT.PA) à une amende de 7,5 millions d’euros (8,95 millions de dollars) après que le prêteur a été reconnu coupable d’avoir induit en erreur des investisseurs en 2007 sur sa solidité financière lié à son exposition à son taux secondaire.
Le prêteur a nié tout acte répréhensible. L’avocat de la banque a déclaré qu’elle envisageait un éventuel recours.
Natixis a fait partie des banques françaises durement touchées par la crise en 2007, lorsque les obligations adossées à des créances hypothécaires de faible qualité – appelées prêts subprime – se sont effondrées, causant des pertes à de nombreux prêteurs alors que les retombées se propageaient sur les marchés financiers.
Natixis a finalement été renflouée par la banque mère BPCE puis restructurée.
L’affaire était centrée sur une déclaration de la banque publiée en novembre 2007 concernant son exposition au risque hypothécaire. Natixis a déclaré qu’elle n’était pas trompeuse car elle n’avait pas prévu comment la crise s’aggraverait plus tard.
Le syndicat français des actionnaires Adam a déposé une plainte en 2009 au nom de centaines d’investisseurs particuliers, exigeant des enquêtes sur les communications financières de Natixis de 2006, date de son introduction en bourse, jusqu’en 2009.
L’AMF a également cherché à savoir si Natixis avait induit les investisseurs en erreur lors de la crise des subprimes de 2007 mais a décidé de ne pas porter plainte contre la banque.
(1 dollar = 0,8377 euro)
(Reportage par Matthew Protar) Montage par Sudeep Kar Gupta
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