Paris
La compagnie pétrolière française TotalEnergies s’est complètement retirée du Myanmar, où l’armée a pris le relais en 2021.
Le groupe Energy a déclaré mercredi 20 juillet 2022 qu’il avait retiré ses activités de partenaire et d’opérateur de la société clé de transport de pétrole et de gaz offshore de Yatana, MGTC, au Myanmar.
« Dans le contexte de la détérioration continue de la situation des droits de l’homme au Myanmar, cette décision a été jugée incapable d’apporter une contribution suffisamment positive au pays et de répondre aux attentes des parties prenantes. La production du champ de Yataman ira au gouvernement birman par l’intermédiaire de la société d’État Myanmar Oil and Gas Enterprises (MOGE). Les revenus devraient être arrêtés », indique le communiqué.
Le retrait prévu intervient après le 21 janvier du rapport d’entreprise inaugural de TotalEnergies, qui condamnait fermement un coup d’État au Myanmar en 2021. À cette époque, la société a interrompu tous les projets dans le pays, à l’exception de la production pétrolière du champ de Yadana. Situé sur la mer d’Andaman, il s’adresse également aux Birmans et aux Thaïlandais locaux.
Un rapport de janvier a indiqué que Chevron, le partenaire américain de TotalEnergies, cesserait également ses activités là-bas, bien que Chevron n’ait pas encore donné de date ferme pour le retrait.
Les opérations de TotalEnergies seront désormais assurées par Chevron et PTTEP, une société publique thaïlandaise.
TotalEnergies détenait une participation de 31,4% dans le secteur de Yadana.
Coup d’État au Myanmar Le 21 février 2021, l’armée a pris le pouvoir au gouvernement civil. Dans son communiqué, TotalEnergies a réitéré sa position condamnant les actions du gouvernement actuel.
« Alors que TotalEnergies se retire fermement du Myanmar, notre société réitère sa condamnation des abus et des violations des droits de l’homme qui ont lieu dans ce pays, réaffirme son soutien au peuple du Myanmar et son espoir d’un retour rapide à la paix et à l’État de droit. »
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