La France a fermé son ambassade au Niger jusqu'à nouvel ordre, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères, deux semaines après le départ des dernières troupes françaises du pays à la suite du coup d'État qui a renversé un allié clé de Paris.
La fermeture de l'ambassade à Niamey est l'un des derniers chapitres de la fin de la présence française dans son ancienne colonie à la suite du coup d'État de juillet qui a laissé le pays aux mains des chefs militaires.
« L'ambassade de France au Niger est désormais fermée jusqu'à nouvel ordre », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant que les opérations depuis Paris se poursuivraient.
Il a indiqué que depuis cinq mois depuis le coup d'Etat, « notre ambassade s'est heurtée à de sérieux obstacles qui l'empêchent d'exercer ses fonctions ».
La plupart du personnel a quitté le pays peu avant, y compris l'ambassadeur, qui a été évincé par les nouveaux chefs militaires.
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L’armée a évincé le dirigeant élu Mohamed Basoom le 26 juillet et annulé les accords de sécurité avec la France, son partenaire traditionnel en matière de sécurité. Basoom est assigné à résidence à Niamey.
Le dernier groupe de 1 500 soldats français stationnés dans le pays pour lutter contre l'insurrection jihadiste a quitté le Niger le 22 décembre.
Malgré le retrait français, d'autres pays occidentaux sont présents au Niger.
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Les États-Unis ont déclaré en décembre qu'ils étaient prêts à reprendre leur coopération avec le Niger après que son régime militaire s'est engagé à une transition rapide vers un régime civil.
Un responsable américain a déclaré en octobre que Washington disposait d'environ 1 000 soldats au Niger, mais ne formait ni n'assistait les forces nigériennes.
Un petit nombre de forces allemandes et italiennes restèrent également, et l’Occident, désireux d’éviter la Russie, chercha à combler le vide créé par le retrait français.
sjw/kjm
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