L’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussa, a regagné son bureau à Paris mercredi 29 mars, 50 jours après avoir été convoqué à Alger pour des consultations. Il a prêté serment à la suite d’une affaire impliquant l’opposante franco-algérienne Amira Bouroui, dont la visite en France via la Tunisie a déclenché une crise diplomatique entre les deux pays.
Retour du diplomate algérien à son poste Un deuxième signe d’un début de dégel dans les relations entre Paris et Alger Après un échange téléphonique vendredi 24 mars entre les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Debon. Bien qu’ils ne se soient pas parlé depuis le début de la crise, les deux dirigeants ont rouvert des lignes de communication pour démêler la situation autour de l’arrivée du gynécologue de 46 ans en France et renouer les liens que Debon avait autrefois décrits. En fuite. »
La reprise de ces fonctions contribuera à raviver la communication Toutes les positions entre les autorités françaises et algériennes, après une pause virtuelle suite à la crise. Les autorités françaises attendent maintenant que le gouvernement algérien lève la suspension de la délivrance des laissez-passer diplomatiques, une décision qui a suivi le rappel de Said Moussi. Ces documents, délivrés par les ambassades d’Algérie en France, sont nécessaires à l’expulsion des ressortissants algériens expulsés du territoire français.
Le mercredi 22 mars, Paris nomme Stéphane Romett ambassadeur de France en Algérie Remplace François Gouyette, dont le mandat expire fin juillet. Rometat, actuellement chef de la diplomatie française en Égypte, est également directeur du Centre de crise et de soutien du Quai d’Orsay.
La visite de Debon s’appuie sur les événements français
Bien que ces dates n’aient pas encore été officiellement confirmées par Paris et Alger, dans les prochains jours, les deux parties devraient reprendre contact en vue de la visite d’Etat de Debon en France, prévue les 2 et 3 mai.
Si l’éventualité de cette visite a été évoquée lors de l’échange téléphonique entre Macron et Tebboune, la certitude des dates convenues dépend de plusieurs paramètres. Les deux parties ont près d’un mois pour finaliser les détails de cette visite d’Etat, complétée par les formalités. Est-ce suffisant pour tout arrêter ? Peut être.
Le respect du calendrier des présences dépend également de la poursuite de la mobilisation populaire contre le projet de réforme des retraites de Macron. Février. Si cette contestation populaire se poursuit en mai, elle va compliquer les choses entre Paris et Alger, tout comme l’arrivée du nouveau roi d’Angleterre, récemment reportée à la demande de l’Elysée.
Pour obtenir le chef de l’Etat algérien, Paris prévoit d’organiser un défilé sur les Champs-Élysées. ainsi qu’un survol par des chasseurs de l’Air Force. Un hommage à l’émir Abdelkader, qui fut prisonnier à Amboise de 1848 à 1852 et figure de proue de la résistance algérienne à la conquête française, est également prévu dans le cadre des travaux de restauration.
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