Avis Le Monde : Pourquoi pas ?
Vingt-neuf mois après la sortie du premier volet, The New Generation Dunes de sable La saga continue, poussant encore plus loin l’histoire commencée par Frank Herbert en 1965. Longtemps considéré comme un mont Everest insurmontable, le roman de science-fiction emblématique a donné du fil à retordre à des générations de traducteurs, à commencer par David Lynch, qui en a soumis une version en 1984 restée dans les mémoires comme un magnifique naufrage.
Cette fois, c'est le réalisateur canadien Denis Villeneuve qui est aux commandes. Dans les 20 années qui suivent ses premiers films au Québec, il gravit les échelons jusqu'au Château d'Hollywood. Et maintenant au blockbuster Olympus, grâce à ses références en tant qu'auteur sensationnel. Après avoir posé les bases Dunes de sable Légendes Dans le premier film de 2021, Villeneuve doit désormais faire avancer l'univers à une vitesse vertigineuse.
La première partie mettait en scène deux races luttant pour la possession de la planète Arrakis, où sont récoltées de précieuses épices. Cette ressource stratégique du système galactique permet des sauts de conscience et des voyages spatiaux. Lorsque la deuxième partie commence, les Atréides ont été vaincus, réduits à néant et chassés de leur trône légitime par les Harkonnen, un régime fasciste brutal dirigé par un baron répugnant (Stellan Skarsgård) nommé – préparez-vous – Vladimir ! Mais Vladimir ne contrôle pas encore toute la région. Paul (Timothée Chalamet), héritier de la maison déchue, et sa mère, Lady Jessica (Rebecca Ferguson), viennent de rejoindre les Fremen, les rebelles indigènes troglodytes vivant dans les vastes régions désertiques de la star, qui mènent la résistance. . Agir contre les pouvoirs en place.
Guérilla dans le désert
Cette deuxième partie se concentre sur la difficile intégration de Paul au sein de ces combattants du désert. Il gagne progressivement leur confiance grâce à des tours de force et d'autres expériences, comme chevaucher des vers géants qui sillonnent les dunes de sable. Il gagne notamment le respect, puis le cœur, du combattant Chani (Zendaya), avec qui il se voit bien échanger ses destinées de guerrier. Mais Stilgar (Javier Bardem), un leader inspiré par les nomades, voit la présence de l'étranger comme l'occasion idéale de revitaliser la race Fremen mourante en créant un nouveau prophète de toutes pièces. Il exhorte son peuple à croire que Paul est l'élu.
Nous assistons à la création du Christ, à laquelle doit correspondre la venue de l’Antéchrist de même stature. Ceci est fourni par le neveu dégénéré et psychotique de Harkonnen : l'ennuyeux Feyd-Rautha est défendu pour sa barbarie et donné un côté sexy et malade par le chauve Austin Butler.
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