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Le CS précise que les entreprises ne peuvent pas demander une retenue à la source inférieure en vertu des conventions fiscales sans notification.

Le CS précise que les entreprises ne peuvent pas demander une retenue à la source inférieure en vertu des conventions fiscales sans notification.

Dans une victoire majeure pour l’administration fiscale, la Cour suprême (SC) a statué que sans notification expresse, les entreprises ne peuvent pas, automatiquement, réclamer la retenue à la source inférieure de 5 %, même si elle est prévue dans un accord d’évasion fiscale directe (DTAA).

Le Comité suprême entendait un groupe de 11 candidatures soumises par sept entreprises. Nestlé SA, la société mère suisse de Nestlé Inde, en faisait également partie. Le problème commun à toutes les parties était le désaccord sur la question de savoir si le paiement aux sociétés mères serait soumis à une retenue à la source de 10 % ou de 5 %. Les sociétés mères des requérants sont situées devant la Cour suprême aux Pays-Bas, en Suisse ou en France. Les trois pays ont un accord DTAA avec l’Inde.

Les entreprises avaient affirmé devant la Cour suprême que le dénominateur commun entre les accords DTAA avec ces trois pays était la clause de la nation la plus favorisée (NPF). En vertu de cette clause NPF, si l’Inde signe une DTAA avec un pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) où la retenue à la source est inférieure à la convention fiscale avec les Pays-Bas, la Suisse ou la France, le taux le plus bas sera automatiquement disponible pour les bénéficiaires. De la DTAA avec ces pays.

Plus tard, les sociétés ont affirmé que l’Inde avait signé un DTAA avec des pays comme la Slovénie, la Lituanie et la Colombie. Les entreprises ont expliqué comment ces DTAA ont atteint un taux inférieur de 5 %. Ils ont également affirmé qu’en raison de la clause NPF, cet avantage de 5 % devrait leur être accessible même dans le cadre des DTAA avec les Pays-Bas, la Suisse ou la France.

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L’administration fiscale a exigé une taxe de 10 %, comme initialement convenu dans le cadre des accords DTAA avec les Pays-Bas, la Suisse ou la France. Le ministère des Finances avait affirmé que la Slovénie, la Lituanie et la Colombie n’étaient pas des pays de l’OCDE lorsque l’Inde avait signé des accords de libre-échange avec elles. Comme l’Inde n’était pas un pays de l’OCDE au moment de la mise en œuvre de la convention fiscale, cela n’a eu aucun impact sur les autres DTAA de l’Inde, a indiqué le ministère.

La Cour suprême a désormais confirmé la demande du fisc d’imposer une retenue à la source de 10 %. La Cour suprême a estimé que les avantages de la clause NPF ne seraient disponibles que si le gouvernement émettait une notification spécifique. La Cour suprême a clairement indiqué que sans notification, les avantages de la clause de la nation la plus favorisée pour les DTAA avec les Pays-Bas, la Suisse ou la France ne seraient pas automatiquement versés aux entreprises couvertes par le traité.

En adoptant cette directive, la Cour suprême a également annulé la décision antérieure du Delhi HC qui s’était prononcée contre le service des impôts.

Cet arrêt de la Cour suprême est susceptible de nuire à toutes les entreprises qui versent des dividendes, des intérêts, des redevances et des services techniques à des entités tierces couvertes par les DTAA.