PARIS (Reuters) – Le groupe français de défense et de technologie Thales a annoncé lundi un partenariat avec Expal Systems pour approvisionner l’armée australienne, alors que la France et l’Australie visent à améliorer leurs relations diplomatiques après un différend l’année dernière.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré la semaine dernière au nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese qu’il souhaitait se concentrer sur l’avenir alors qu’il tentait de reconstruire des liens gravement endommagés par la décision de l’ancien Premier ministre australien de mettre fin à un accord sous-marin lucratif avec la France.
Thales Australia a déclaré que son partenariat avec EXPAL se concentrera sur les munitions navales pour l’Australian Defence Force et la future technologie pour la Royal Australian Navy. Thales n’a pas divulgué les détails financiers de l’accord.
« Il s’agit d’une démonstration claire de l’engagement à long terme de l’entreprise à développer et à maintenir une capacité souveraine de munitions industrielles durables et résilientes pour les Forces de défense australiennes », a déclaré Corey Roberts, directeur de Thales Australie et Nouvelle-Zélande.
Lorsque les relations entre la France et l’Australie ont atteint un creux en octobre dernier, l’Australie a annulé une commande de plusieurs milliards de dollars de sous-marins avec le constructeur naval militaire français Naval Group – une division de Thales – optant plutôt pour un accord alternatif avec les États-Unis et la Grande-Bretagne.
Le mois dernier, le nouveau gouvernement australien dirigé par les travaillistes a conclu un accord de 555 millions d’euros (578,6 millions de dollars) avec le groupe naval après l’annulation de la commande de sous-marins.
L’État français détient 25,7 % du capital de Thales, tandis que le conglomérat français Dassault Aviation en détient 24,6 %.
(1 $ = 0,9592 euros)
(Reportage par Sudeep Khar-Gupta; Montage par Kim Coghill, Robert Birzel)
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