Paris– PARIS (AP) — Paul Watson, fondateur de Sea ShepherdUn homme connu pour sa campagne de plusieurs décennies contre la chasse à la baleine japonaise et arrêté au Groenland en juillet a demandé l’asile politique au président français, a rapporté mercredi Sea Shepherd France.
Watson risque d’être extradé vers le Japon, où il risque jusqu’à 15 ans de prison. Il était ont été détenus Après l’appel japonais à Interpol, ses tactiques de confrontation visaient à perturber Activités baleinières japonaises Dans l’Antarctique.
Sea Shepherd France a déclaré aux journalistes avoir remis une lettre de Watson « ces derniers jours » au président français Emmanuel Macron, qui avait précédemment exprimé son soutien à Watson et souligné l’importance de l’affaire pour la défense de l’environnement et des droits de l’homme.
Il n’y a eu aucun commentaire immédiat de la part du bureau de Macron mercredi.
Watson « a écrit une lettre en prison, qu’il m’a remise, et elle a été remise au président par l’intermédiaire de ses conseillers », a déclaré la présidente de la commission, Lamya Essemlali.
« Paul est très attaché à la France, et c’est le deuxième plus grand territoire marin au monde, ce qui compte beaucoup pour la conservation marine. Paul vit actuellement en France avec sa famille », a-t-il ajouté.
Watson était « déprimé » et « isolé », mais « résilient », a déclaré Essemlali.
Jean Tamalet, avocat associé à Sea Shepherd France, a insisté sur le fait que la demande d’asile politique était en grande partie symbolique et visait à obtenir sa libération.
Les critiques de l’arrestation de Watson au Groenland ont insisté sur le fait qu’elle était motivée par des motivations politiques de longue date liées aux pratiques baleinières du Japon, qui sont interdites au niveau international en vertu d’un traité de 1986. Le Japon considère cette pratique comme faisant partie de son patrimoine culturel.
Pendant des décennies, Watson a présidé des conflits très médiatisés avec des baleiniers dans l’océan Austral.
L’arrestation a eu lieu lorsque le navire de Watson s’est arrêté à Nook, au Groenland, pour faire le plein en route vers l’interception d’un baleinier japonais. Les autorités danoises étudient actuellement la demande d’extradition du Japon.
Il y a dix ans, le Japon a publié une notice rouge par l’intermédiaire d’Interpol, qui n’était pas un mandat d’arrêt international mais une demande de coopération entre les États membres pour localiser et détenir des personnes en attendant leur expulsion.
Dans le passé, les autorités internationales n’y ont prêté que peu d’attention, autorisant Watson à voyager librement, selon Tamalet, « et cela a évidemment changé ».
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