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Le patron d’une entreprise française de CNC condamné à trois ans de prison pour agression sexuelle

Le patron d’une entreprise française de CNC condamné à trois ans de prison pour agression sexuelle

Dominique Boutonnat, président du Conseil national du cinéma, la plus puissante institution cinématographique française, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis, pour agression sexuelle.

Boutonnat a démissionné du CNC à la suite du jugement du 28 juin et a été remplacé par Olivier Henriard. divers Il l’a confirmé.

La décision du juge semble plus ferme que la recommandation initiale émise par le procureur de Paris, qui avait requis le 14 juin une peine de trois ans de prison avec sursis. Boutonnat devrait vivre en résidence surveillée avec un bracelet électronique pendant un an, selon des informations locales.

Boutonnat a été inculpé en février 2021 de l’agression sexuelle présumée de son filleul alors âgé de 19 ans en août 2020, alors qu’il était en vacances en Grèce. Mais malgré les accusations, le mandat de Boutonnat a été renouvelé par le gouvernement français en 2022 et il a effectué un deuxième mandat qui devait se terminer l’année prochaine.

Ayant précédemment nié toutes les accusations, Boutonnat devrait faire appel de la décision. divers J’ai contacté l’avocat de Boutonnat, Emanuele Marcini, pour commentaires. La Commission électorale nationale a répondu à cette décision dans un communiqué envoyé à divers Lequel précise : « Les allégations concernent la sphère privée et n’ont rien à voir avec les activités du Comité National, dont le travail n’a pas été affecté par l’action judiciaire ».

Le réalisateur, proche du président français Emmanuel Macron, a fait l’objet de vives critiques. Cette affaire a suscité une vague de réactions de colère en France, où le journal Libération a publié une enquête sur cette question et a également déposé une pétition exigeant sa destitution à la veille du Festival de Cannes. La pétition a recueilli plus de 4 551 signatures anonymes et a été soutenue par diverses organisations, dont le Collectif 50/50, Me Too Media et le syndicat CGT Spectacle, ainsi que par l’actrice et réalisatrice Judith Goodrich. Cette dernière a stimulé la campagne #MeToo en France après avoir accusé les réalisateurs Benoit Jacquot et Jacques Doyon de l’avoir agressée sexuellement lorsqu’elle était adolescente.

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Bien que Boutonnat ait été autorisé à rester à la tête du Conseil national du film, le conseil a institué plusieurs politiques, notamment des ateliers pour les professionnels du cinéma, visant à lutter contre les violences sexuelles. Lors d’une audience au Sénat plus tôt cette semaine, Goodrich a déclaré que la situation à l’Office national du film symbolisait la réticence du pays à adhérer au mouvement #MeToo. Mais la ministre française de la Culture, Rachida Dati, a estimé que Boutonnat devait rester en fonction car il bénéficie de la présomption d’innocence.

Même s’il n’est pas condamné à une peine de prison, le deuxième mandat de Boutonnat à l’Assemblée nationale française se terminera probablement prématurément en raison des troubles politiques en cours dans le pays. Cette décision intervient alors que le gouvernement Macron est confronté à un défi radical en raison de la popularité croissante du parti d’extrême droite du Rassemblement national. Suite à la décision choc de Markron de dissoudre l’Assemblée nationale, le premier tour des élections législatives anticipées aura lieu dimanche.