Paris:
Le président français Emmanuel Macron a salué samedi l’accord « historique » de 136 pays fixant le taux d’imposition minimum pour les sociétés multinationales comme une avancée majeure dans la justice financière.
L’accord de courtage de l’OCDE, qui fixe le taux d’imposition mondial à 15 %, vise à empêcher les entreprises internationales de réduire leur facture fiscale en enregistrant des pays avec des taux inférieurs.
La pression internationale pour un impôt international minimum pour les grandes entreprises s’est rapprochée de la réalité vendredi, la Hongrie, la dernière à tenir, acceptant désormais de rejoindre une réforme qui compte 136 pays.
L’annonce par la Hongrie qu’un autre rival clé, l’Irlande – avec ses faibles taux d’imposition, avait attiré Apple et Google – s’était repenti et avait accepté de se joindre à l’effort mondial.
L’Estonie a également rejoint la réforme jeudi.
Les 136 pays actuels représentent 90 % du PIB mondial.
En vertu de l’accord, ils pourront gagner environ 150 milliards d’euros (175 milliards de dollars) de revenus supplémentaires à partir de 2023.
« Depuis quatre ans, nous œuvrons pour une fiscalité équitable des multinationales et des entreprises du numérique », a déclaré Macron samedi.
« L’accord fiscal conclu à l’OCDE est historique. Chaque entreprise multinationale doit payer au moins 15 % d’impôt. C’est un pas important vers la justice fiscale », a tweeté le président français.
Certaines ONG et économistes soutiennent que la mesure fiscale est insuffisamment ambitieuse et qu’elle créera des inégalités entre pays riches et pays en développement.
Selon Oxfam, les pays pauvres reçoivent moins de trois pour cent des recettes fiscales.
(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et publiée par Syndicate Feed.)
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