La ministre française du Travail, Elizabeth Bourne, a déclaré mardi qu’une employée pourrait être licenciée si elle ne présentait pas le laissez-passer de santé du gouvernement-19 après que le Parlement a voté dimanche pour prolonger le plan.
« Il ne faut pas laisser les salariés croire que nous ne pouvons pas être licenciés », a-t-elle déclaré à l’issue d’un référendum parlementaire qui a exclu la possibilité de licencier les personnes qui ne respectent pas l’obligation vaccinale ou le passeport sanitaire, « Nous sommes dans le Code général du travail ».
Au lendemain d’une nouvelle journée de protestations contre ces mesures, les députés français ont approuvé la vaccination obligatoire et l’extension du passeport sanitaire pour certaines professions (dont les personnels de santé).
Texte accepté La plupart des établissements publics (bars, cinémas, trains, avions, etc.) sont tenus de fournir un passeport sanitaire (test gouvernemental négatif, certificat de vaccination ou certificat de rétablissement).
Le déménagement affectera non seulement le public mais aussi les personnes travaillant dans ces lieux, ce qui devrait entrer en vigueur début août.
Cependant, les députés ont rejeté les sanctions initialement prévues pour défaut de laissez-passer ou non-respect de l’obligation vaccinale.
Ce rejet, selon Bourne, offrira moins de protection aux employés concernés.
« Nous voulions encadrer la loi en fonction de la manière dont nous pouvions demander le licenciement, d’autant plus que le licenciement n’aurait pas pu avoir lieu il y a deux mois et aurait indemnisé le salarié ; le Sénat a supprimé cette disposition », a-t-il déclaré.
« Ce n’a pas besoin d’être un licenciement, c’est moins réglementé, il faut juste qu’il soit clair que cela pourrait arriver plus tôt », a ajouté Bourne.
L’objectif est de rendre la vaccination plus facile et plus pratique alors que la France connaît à nouveau l’épidémie de Covit-19 en raison de la variante delta très contagieuse.
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