Désespéré de vous retirer des corvées du bureau, mais craignant de ne pas joindre les deux bouts ? La France a une idée qui pourrait vous intéresser : l’agriculture à temps partiel.
Une nouvelle tribu a été identifiée qui veut le meilleur des deux mondes : la ville et la campagne ; ordinateur portable et terrain ; Numérique et manuel.
Ces jeunes pionniers exploitent les opportunités offertes par la technologie et la flexibilité du lieu de travail pour adopter un style de vie hybride qui, disent-ils, correspond au désir de sens et d’argent d’aujourd’hui.
Le travail du sol apporte les récompenses du travail physique et manque souvent de sens dans leurs feuilles de calcul et leurs tableaux.
Mais en se tournant peu à peu vers l’agriculture, ils conservent à nouveau la garantie financière d’un salaire citadin et le soutien intellectuel de leur cercle social urbain.
« Dans le monde de l’entreprise, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le sens de ce qu’ils font. Il y a beaucoup d’épuisement professionnel et d’anxiété», raconte Julien Maudet, ingénieur data et cidriculteur.
« À la ferme, vous n’avez pas à demander. C’est évident pourquoi vous le faites. Elle doit produire de la nourriture pour le peuple. Mais vous le faites souvent dans des conditions incertaines et dangereuses.
« Ces deux mondes – la ferme et le bureau – sont en crise. Et j’ai réalisé que chacun est une solution à l’autre. Ce que nous devons faire, c’est rapprocher les deux mondes.
Maudet est l’un des fondateurs des Slasheurs-cueilleurs, un organisme qui cherche à promouvoir ces nouvelles industries transversales.
Le nom est un jeu de mots sur la langue française, car il ressemble à l’expression chasseurs-cueilleurs. La partie slasher vient de la touche slash de l’ordinateur et fait référence à quelqu’un qui a plus d’un emploi (comme dans Je suis un chef-slash-entraîneur de football).
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