PARIS, 9 novembre (Xinhua) — Le président Emmanuel Macron a déclaré mardi que la France construirait de nouveaux réacteurs nucléaires pour réduire sa dépendance vis-à-vis des puissances étrangères pour son approvisionnement énergétique, atteindre les objectifs de réchauffement climatique et garder les prix sous contrôle.
À cinq mois de l’élection présidentielle, à un moment où les prix de l’énergie montent en flèche, on craint que Macron soit en tête des sondages et qu’il soit nécessaire de passer à de nouveaux réacteurs pour maintenir des prix « raisonnables ».
« Pour la première fois depuis des décennies, nous allons redémarrer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays et continuer à moderniser les énergies renouvelables », a déclaré Macron dans une allocution télévisée à la nation.
Il « garantit l’indépendance énergétique de la France, garantit l’approvisionnement électrique de notre pays et atteint nos objectifs, notamment la neutralité carbone à l’horizon 2050 », a-t-il déclaré.
Alors que l’Europe est aux prises avec une forte hausse des prix de l’énergie, la France prend un chemin différent des pays voisins comme l’Allemagne.
L’Allemagne a répondu à la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011 au Japon en accélérant son programme national d’évacuation des réacteurs.
Macron n’a donné aucun détail, mais son gouvernement devrait construire six nouveaux réacteurs à eau sous pression dans les semaines à venir.
Auparavant, le gouvernement avait déclaré qu’il ne lancerait aucun nouveau projet de réacteur EPR de troisième génération avant l’entreprise publique EDF. (EDF.PA) La construction de la centrale nucléaire EPR de Flamenville, dans le nord-ouest de la France, a pris fin.
Mais en octobre, les médias français ont salué l’impact de la crise du gaz en Europe sur les prix de l’énergie et l’impact sur le pouvoir d’achat des ménages, hâtant la décision de Paris de s’engager dans la technologie EPR.
Greenpeace a critiqué l’annonce mardi, affirmant que le plan de construction de nouveaux réacteurs était « déconnecté de la réalité », soulignant des problèmes dans le projet Flymanville, qui a subi un retard de dix ans et des coûts importants.
Au début de son mandat, Macron avait promis de réduire la contribution de l’énergie nucléaire au mix énergétique français de 75 % à 50 % d’ici 2035.
Rapport de Sudeep Kar-Gupta ; Écrit par Ingrid Melander; Montage par Richard Luff
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