La quatrième ronde de la Cour d’appel des États-Unis a annulé un tribunal de district qui refusait l’immunité souveraine en vertu du Foreign Sovereign Immunity Act (FSIA) et a renvoyé l’affaire à un rejet discriminatoire, affirmant que la France était exemptée d’une plainte pour contrefaçon de marque aux États-Unis. Présenté par l’ancien propriétaire du nom de domaine .com. France.com, Inc. V. République française, Affaire n ° 20-1016 (4e Cir.25 mars 2021) (Mots, J.)
Jean-Noel Friedman et sa société France.com, Inc. (Collectivement, Friedman) a acheté et enregistré le nom de domaine France.com et la marque déposée aux États-Unis et dans l’Union européenne. En 2015, la République française (RoF) est intervenue dans un procès en cours entre Friedman et un tiers, insistant sur le droit exclusif d’utiliser le mot «France» à des fins commerciales. RoF a également insisté sur le fait que la « France » était violée par une entreprise privée. Le tribunal de grande instance de Paris a donné son accord et a ordonné que le nom de domaine soit changé en RoF.
Friedman a déposé une plainte contre RoF devant un tribunal de district de Virginie pour contrefaçon de marque, confiscation, cyberscattage et contrebande de noms de domaine inversés et concurrence déloyale fédérale. RoF a décidé de renoncer à la demande fondée sur la FSIA. Le tribunal de district a annulé la décision, affirmant que la FSIA serait mieux soulevée après la découverte de la défense immunitaire. RoF a fait appel.
Le quatrième tour a d’abord été déterminé sur la base du précédent de la Cour suprême selon lequel l’immunité souveraine est une porte d’entrée à traiter «aussi raisonnablement que possible vers le début de l’affaire» et ne devrait pas être ajournée jusqu’à ce qu’elle soit découverte.
Le tribunal a examiné ensuite. La FSIA accorde une immunité aux États étrangers qui ne peut être traitée que si la plainte fournit des informations suffisantes pour répondre à l’une des exceptions spécifiques. Friedman a fait valoir que les exceptions relatives aux activités commerciales et aux acquisitions s’appliquent.
L’exception relative à l’action commerciale élimine l’immunité qui peut avoir une activité commerciale dans un État étranger ou avoir un effet direct aux États-Unis. Fondamentalement, le tribunal doit déterminer si les actions du gouvernement étranger relèvent de la souveraineté ou des actions d’une partie privée engagée dans le commerce. Le quatrième tour a d’abord identifié que la véritable cause de la blessure de Friedman était la décision du tribunal français selon laquelle le nom de domaine appartenait à RoF, et a conclu que toutes les fausses déclarations de RoF formaient le verdict du tribunal français. En outre, bien que le changement ne concernait qu’un nom de domaine préjudiciable à Friedman, et non une décision de justice française, le transfert reposait sur une décision de justice française qui fournissait à RoF la base pour obtenir le nom de domaine. La raison de l’action était fondée sur les pouvoirs d’un pays souverain (jugement étranger) et non sur les actions d’un citoyen privé dans le commerce, qui a conclu que le quatrième cycle d’activité commerciale ne s’appliquait pas à l’exception.
Le quatrième tour a été suivi par le rejet de la réclamation de l’exception d’acquisition de Friedman. Cette exception s’applique lorsque des biens sont repris par un gouvernement étranger pour des activités commerciales en violation du droit international aux États-Unis ou appartenant à une entité étrangère. Le tribunal a initialement déclaré qu’il n’était pas clair si la décision judiciaire française serait considérée comme une acquisition en vertu de la FSIA. Cependant, le tribunal a noté que Friedman n’a identifié aucune violation du droit international. Le tribunal a fait valoir que Friedman avait exercé le pouvoir des tribunaux français dans les affaires contre une seule partie, donnant à RoF le droit d’intervenir dans la procédure et de prendre possession du domaine.
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