Les responsables ukrainiens se sont efforcés d’étendre ce qu’ils considèrent comme une « zone tampon » en Russie, qui, selon eux, permettra de mieux protéger les communautés du nord de l’Ukraine.
« Au cours du seul été, les Russes ont lancé plus de 2 000 raids sur le territoire de la région de Soumy. Ils ont utilisé des missiles, de l’artillerie, des drones, des drones d’attaque et des mortiers », a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Igor Klimenko.
Plus de 20 000 personnes ont été évacuées, a indiqué M. Klimenko. Soumy partage une longue frontière avec le territoire russe.
Il a également déclaré que les civils russes dans les parties de la région de Koursk contrôlées par les forces armées ukrainiennes avaient été « abandonnés par la Russie sans avoir obtenu les choses nécessaires ». L’armée ukrainienne se coordonne avec son ministère sur « les besoins de la population locale en eau potable, nourriture, médicaments et produits d’hygiène afin que nous puissions organiser l’aide humanitaire dans les plus brefs délais… »
Le chef de l’administration militaire régionale de Soumy, Volodymyr Artyukh, a déclaré mercredi à la télévision ukrainienne qu’il y avait eu « une augmentation de l’utilisation de l’aviation par l’ennemi ces derniers jours ».
Le ministère russe de la Défense avait précédemment déclaré que ses avions attaquaient les réserves ukrainiennes à Soumy.
Artyukh a déclaré que les autorités avaient imposé une zone d’exclusion s’étendant sur 20 kilomètres (environ 12 miles) de la frontière.
Il a ajouté : « Cette mesure vise à éviter d’exposer les civils à un danger, et il existe des cas dans lesquels des citoyens reviennent après leur départ ».
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