La NASA a clôturé vendredi le processus d’appel d’offres pour sélectionner le lanceur de la prochaine mission scientifique de la Terre visant à mesurer les changements du niveau de la mer, Sentinel-6B. La mission devrait se lancer en orbite terrestre basse dans quatre ans, et l’agence spatiale finalise sa sélection de la fusée.
Ces processus d’appel d’offres sont confidentiels afin de protéger les intérêts concurrentiels des soumissionnaires en termes de prix et de capacités. De manière réaliste, cependant, il n’y a aucune ambiguïté quant à savoir qui remportera le contrat Sentinel-6B. Comme le jumeau du vaisseau spatial Sentinel-6A, nous pouvons nous attendre à lancer cette mission sur une fusée Falcon 9 en 2026.
En effet, pour le moment, il n’y a pas d’autres soumissionnaires pour les missions scientifiques moyennes et grandes de la NASA en dehors de SpaceX et de sa flotte de fusées Falcon.
Appel d’offres « tiré »
En réponse aux questions sur ce manque de concurrence pour ses missions scientifiques, dont Sentinel-6B, la NASA a refusé de fournir des réponses aux questions d’Ars. Au lieu de cela, le porte-parole de Leejay Lockhart a publié la déclaration suivante : « La NASA n’est pas en mesure de partager le nombre d’offres ou d’informations sur les demandes de dérogation car elles sont considérées comme sensibles à la concurrence. »
Cependant, il semble probable qu’au moins les trois dernières récompenses dans le cadre du contrat Second Launch Services de la NASA aient toutes vu SpaceX jouer contre lui-même. Le PDG de United Launch Alliance, Tory Bruno, l’a confirmé ensuite Annonce de la NASA En septembre 2021, le satellite GOES-U sera lancé sur la fusée Falcon Heavy. Bruno a dit Son entreprise avait « retiré » son offre après avoir vendu tous ses missiles Atlas V.
Une source a confirmé que la United Launch Alliance n’avait pas non plus soumissionné pour le lancement du télescope spatial Roman Nancy Grace, annoncé par la NASA en juillet 2022. Attribué à SpaceXPas plus que le contrat Sentinel-6B, pour lequel les offres ont été clôturées le 30 septembre.
Ce manque de concurrence remonte à la période de 2005 à 2015, lorsque la NASA s’est largement appuyée sur les fusées United Launch Alliance, Delta et Atlas, pour lancer ses missions scientifiques dans l’espace. SpaceX a brisé ce monopole lorsqu’il a lancé la mission Jason-3 pour la NASA et la NOAA en janvier 2016. En partie en réponse à cette concurrence, et en partie à cause de sa volonté de mettre fin à sa dépendance aux moteurs de fusée russes, United Launch Alliance a arrêté la production des deux. Ses missiles Atlas et Delta favorisent ce qu’il entend être le missile de fabrication américaine le plus compétitif en termes de coûts, le Vulcan.
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