Londres, février. 15 : La Conférence de l'énergie de Washington révèle une fois de plus la fragilité des relations transatlantiques et constitue un triste reflet de la diplomatie du secrétaire d'État américain Dr. Kissinger, qui a désormais convaincu la majorité des Européens. Il est déterminé à diviser et à gouverner l’Europe occidentale. Les Européens sont également déçus que la conférence de Washington oppose les producteurs de pétrole à l'alliance atlantique. La convention a contraint des pays comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne à faire un choix et, même si leur préférence va actuellement en faveur des États-Unis, les Français ne croient pas que cela durera longtemps. La lutte acharnée entre Washington et Paris va se poursuivre encore longtemps.
Le ministre français des Affaires étrangères, M. Joubert, Dr. Kissinger rencontra ses concurrents intellectuels, et les Britanniques et les Allemands présents à la Conférence de Washington purent se consoler du fait que leur approche n’était pas dominée par des éléments anti-américanistes. Il était déterminé à convaincre les membres de la Communauté économique européenne de la validité de leurs politiques.
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