D’ici 2025, la géothermie alimentera un réseau de chaleur sur les communes de Lilas, Pantin, Pré-Saint-Gervais puis Romainville à Saint-Saint-Denis, en France.
D’ici 2025, la géothermie pourrait alimenter le réseau de chaleur des communes de Lilas, Pantin, Pré-Saint-Gervais puis Romainville en Seine-Saint-Denis en région parisienne. Le premier doublet de puits pour le futur réseau géothermique a déjà été foré, et un deuxième doublet sera foré au premier trimestre 2024 avant la construction de la centrale géothermique.
Le réseau de chaleur sera exploité par l’entreprise publique locale (SPL) UniGeo, créée en février 2022 par les trois communes. Chipperek, syndicat interdisciplinaire des réseaux d’énergie et de communication de la banlieue parisienne. Les plans du projet ont été annoncés début 2022, mais les travaux d’étude de faisabilité et d’accréditation sont en cours depuis 2017.
À ce jour, environ 80 millions d’euros ont été investis dans le projet de chauffage géothermique. Le conseil régional d’Ile-de-France a prévu 8 millions d’euros de subventions, et 15 millions d’euros Institut français de maîtrise de l’environnement et de l’énergie (ADEME).
Cibler le bassin versant de la Dague
Le potentiel géothermique de la région Île-de-France réside principalement dans l’aquifère du Dogger, une couche de calcaire d’environ 2 kilomètres de profondeur et fournissant des fluides géothermiques à des températures de 55 à 85 °C. Le premier doubleur a été foré à Lilas à une profondeur d’environ 1 700 mètres sur une déviation de 40 degrés.
La phase de test a permis de déterminer le débit du puits de production jusqu’à 100 mètres cubes par heure. Ce débit peut être augmenté jusqu’à 320 mètres cubes par heure à l’aide d’une pompe pendant le fonctionnement.
La chaleur des fluides géothermiques est transférée au réseau d’eau douce via un échangeur thermique constitué de plaques de titane. Les fluides géothermiques refroidis sont ensuite renvoyés à Dakar.
Économies de CO2 et stabilité des prix
Le futur réseau de chaleur équivaudra à environ 20 000 logements, dont plus de 4 500 lilas. Il s’agit notamment de complexes de logements sociaux, d’appartements, de bâtiments publics et du Collège Marie Curie. Selon Chipperek, le recours au chauffage géothermique pourrait permettre d’éviter la production de 28 000 tonnes de CO2 par an.
Inès Gelu, directrice de l’Unigeo, souligne que le recours à la géothermie permettra également d’avoir un coût de chauffage maîtrisé sur la durée du contrat proposé, soit 15 ans. Le réseau de chaleur n’est pas alimenté à 100 % en géothermie, car une partie de celui-ci nécessite du gaz. « Les économies sont difficiles à quantifier en raison de la fluctuation des prix du gaz. En 2022, elle était d’environ 30 %. Actuellement, il est de 10 à 15 % plus élevé.
« Or, l’ADEME nous a demandé au moins 5% du prix du gaz » Kelu a clarifié.
Source: Citoyens
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