ACCRA – Une bagarre a éclaté au parlement ghanéen lundi soir alors que les législateurs débattaient d’une proposition de taxe sur les transactions électroniques qui avait divisé la maison pendant des semaines.
La taxe électronique de 1,75%, qui inclura les taxes sur les paiements d’argent mobile, a rencontré une vive opposition de la part de l’opposition depuis sa première proposition le mois dernier, et a bloqué l’adoption du budget national.
Les députés se sont précipités à l’avant de la chambre après que le vice-président du Parlement Joseph Osei-Ouso a suggéré que la taxe soit discutée et votée dans le cadre d’une procédure « urgente ». Certains ont lancé des coups de poing et des combats tandis que d’autres ont retenu leurs coéquipiers.
Le ministre des Finances, Ken Ofori-Ata, affirme que la taxe élargira le filet fiscal et permettra de lever 6,9 milliards de cédis ghanéens supplémentaires (1,15 milliard de dollars) en 2022.
Mais sa proposition a été accueillie par des huées au Parlement lorsqu’elle a été annoncée pour la première fois.
Les opposants à la taxe affirment qu’elle affecterait de manière disproportionnée les personnes à faible revenu et celles en dehors du système bancaire formel qui dépendent fortement des envois de fonds mobiles, réduisant ainsi l’activité économique globale.
Ofori-Atta a promis d’avoir d’autres discussions avec les parties prenantes au sujet de la taxe.
Le vote sur l’opportunité de poursuivre les mesures d’urgence reprendra mardi.
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