PARIS (Reuters) – Les juges français doivent statuer lundi sur un appel tardif de la banque suisse UBS contre une amende de 4,5 milliards d’euros pour avoir prétendument aidé des clients fortunés à cacher des avoirs non déclarés à l’étranger.
Le procès initial était l’aboutissement de plusieurs années d’enquêtes au cours desquelles le prêteur était soupçonné d’avoir utilisé un stratagème de type James Bond pour attirer des clients et les aider à blanchir de l’argent.
Le quotidien économique français Les Echos a annoncé ce week-end que la décision serait reportée à la fin de l’année.
UBS cherche à annuler une décision de justice française de 2019 qui l’a déclarée coupable d’avoir illégalement attiré des clients lors d’événements sportifs et de fêtes en France et de blanchir le produit de l’évasion fiscale.
À l’époque, il encourait des amendes record de 4,5 milliards d’euros (5,32 milliards de dollars), dont 3,7 milliards d’euros d’amendes et 800 millions d’euros de dommages-intérêts civils.
Les avocats d’UBS ont fait valoir lors du procès en appel que malgré les avancées du lanceur d’alerte, les enquêteurs n’avaient jamais trouvé de preuves claires de tentatives systématiques d’attirer des clients français par des professionnels commerciaux d’UBS, y compris lors d’événements clients tels que des cocktails et des chasses.
Les amendes en Europe pour les infractions fiscales et autres sont historiquement moins élevées qu’aux États-Unis, le cas d’UBS étant une exception surveillée de près par d’autres banques.
(Reportage par Matthew Rosemin; Montage par Daniel Wallis)
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