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Facebook suite au procès français pour discours de haine

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Paris (AFP)

Les moniteurs des médias Boundless ont annoncé mardi qu’ils avaient intenté une action en justice contre Facebook en France, affirmant que le site Web violait ses propres règles en ne protégeant pas les utilisateurs contre les discours de haine.

Le groupe de campagne basé à Paris, connu sous son acronyme français RSF, a déclaré qu’il poursuivait Facebook en justice pour «pratiques commerciales inconduites».

RSF affirme que la société américaine de médias sociaux a autorisé le discours de haine et la désinformation sur son site.

Le groupe de surveillance fait valoir que si Facebook promet dans ses conditions d’utilisation de fournir un «environnement sûr, sécurisé et sans erreur» aux utilisateurs, il ne l’a pas fait en raison de l’utilisation généralisée de contenu haineux et de désinformation sur le site.

La plainte légale, trouvée par l’AFP, vise les filiales Facebook France et Facebook Ireland, à travers lesquelles la société mène certaines de ses opérations en France.

En particulier, Charlie Hebdo a publié des menaces de mort contre des journalistes dans la plainte sur Facebook, ainsi que le film français largement publié « Hold Up » sur l’infection par le virus corona.

Les entreprises reconnues coupables de faute peuvent être condamnées à une amende pouvant atteindre 10% de leur chiffre d’affaires annuel moyen en France.

Selon RSF, la décision du tribunal français pourrait « avoir un impact mondial », Facebook utilisant les mêmes conditions de service dans le monde entier, ajoutant qu’il envisageait de « lancer des affaires similaires dans d’autres pays ».

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Les géants des médias sociaux ont fait face à des poursuites judiciaires en France ces derniers mois.

Plus tôt ce mois-ci, 14 militantes féministes ont poursuivi Facebook en justice, son propriétaire Instagram supprimant certaines de leurs publications, permettant à d’autres utilisateurs d’être harcelés sans punition.

Twitter a été la cible de plusieurs procès français.