La start-up nucléaire Nucleo abandonne son projet d'usine au Royaume-Uni au profit de la France

Le sommet de l'année dernière a débouché sur des accords majeurs : le fabricant taïwanais de batteries automobiles ProLogium a dévoilé ses plans pour une usine de 5,2 milliards d'euros dans le port de Dunkerque, et Verkor, une entreprise française, s'est engagée à y établir une usine de batteries de 1,6 milliard d'euros.

Au Royaume-Uni, six développeurs de SMR, dont Rolls-Royce, ont été sélectionnés pour bénéficier d'un soutien dans le cadre d'un concours organisé par Great British Nuclear.

M. Bono a affirmé que le Nucleo n'avait pas été envisagé en raison du système de refroidissement au plomb de l'AMR et de son carburant inhabituel.

Le nouveau modèle de l'entreprise sera alimenté par du plutonium traité, aidant ainsi des pays comme le Royaume-Uni à se débarrasser des déchets dangereux, dont la gestion est coûteuse.

À Sellafield, le Royaume-Uni a accumulé 140 tonnes de plutonium – le plus grand stock au monde – grâce à ses programmes d'armes nucléaires historiques et à l'abandon des efforts visant à développer des réacteurs surgénérateurs rapides qui l'auraient utilisé comme combustible.

D'énormes efforts sont actuellement en cours sur le site de Cumbria pour stocker les déchets en toute sécurité, mais M. Bono et ses collègues ont fait valoir qu'ils pourraient être mieux utilisés comme combustible pour réacteur.

L’homme d’affaires a fait fortune en vendant le développeur de traitements contre le cancer AAA à Novartis pour 3,9 milliards de dollars (3,2 milliards de livres sterling) en 2017, grâce auxquels il aurait gagné 420 millions de dollars.

Son entreprise est soutenue par la famille industrielle Agnelli, qui a tiré ses revenus de Fiat et Ferrari.

Le gouvernement français devrait confirmer son accord avec Nucleo plus tard cette année.

Le gouvernement britannique n'a pas répondu aux demandes de commentaires.