PARIS (AP) — Le Premier ministre milliardaire libanais a nié les allégations de blanchiment d'argent à la suite d'une plainte déposée cette semaine par deux groupes anti-corruption en France.
La plainte contre Najib Mikati a été formellement déposée mardi auprès du Parquet national financier en France par l'ONG française de lutte contre la corruption Sherpa, qui regroupe des victimes de pratiques frauduleuses et criminelles.
Sherpa a déclaré que l'objectif est de « faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles des personnalités politiques libanaises telles que Najib Mikati ont accumulé de grandes richesses, et sur le rôle des intermédiaires financiers qui ont facilité ces acquisitions ».
Les détails des montants financiers allégués n’étaient pas immédiatement disponibles.
Le groupe a indiqué avoir attiré l'attention des procureurs français sur les circonstances dans lesquelles Mikati « a accumulé des actifs importants en France ». La plainte s'interroge également sur la provenance des fonds ayant transité par le système bancaire français.
Mikati a déclaré dans un communiqué publié mercredi par l'Agence nationale de presse que lui et les membres de sa famille avaient toujours agi conformément à la loi. Il a défendu « l'intégrité » de la famille et a déclaré que ses affaires se caractérisaient par une « transparence totale ».
Les procureurs français n'ont pas encore décidé s'ils ouvriraient ou non une enquête.
Il a fondé dans les années 1980 la société de télécommunications Investcom avec son frère Taha et l'a revendue en 2006 au groupe sud-africain MTN pour 5,5 milliards de dollars.
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